Christiane Taubira : biographie
Christiane Taubira est une personnalité politique française. Présidente fondatrice du parti Walwari, elle est élue députée et auteur de nombreux ouvrages traitant notamment de l'esclavage et de l'égalité en politique. En 2001, elle donne son nom à la loi française qui reconnaît la traite des noirs et l'esclavage comme crime contre l'humanité.
Ses premiers pas
Issue d'une famille modeste, elle est née le 2 février 1952 à Cayenne. Économiste de formation, elle est également diplômée en sociologie et ethnologie afro américaine. Elle a été professeure de sciences économiques et ancienne Directrice Générale de la coopérative agricole Antilles Guyane.
Divorcée et mère de quatre enfants, elle crée en 1993, son parti politique Le Walwari dont elle obtient la présidence. Dans la même année, elle est élue députée de Guyane et est réélue en 1997; elle intègre la même année le groupe parlementaire République et liberté.
En 1994, elle participe comme observateur européen, aux premières élections multiraciales en Afrique du Sud. Suite à cette réélection, elle rallie le groupe socialiste et elle reste apparentée au Parti socialiste jusqu'en 2001.
Sa carrière
En 2002, le parti radical de gauche (prg) la positionne aux élections présidentielles où elle n'obtient que 2,32% des voix. Après sa réélection en juin 2002 comme députée dans la première circonscription de la Guyane, elle s'apparente au parti socialiste. Elle reste fidèle à son parti guyanais Walwari, elle devient première vice-présidente du parti radical de gauche.
En janvier 2007, Christiane Taubira rejoint l'équipe de Ségolène Royal qui la nomme déléguée à l'expression républicaine. En juin 2010, elle est battue aux élections régionales de la Guyane et prend position pour Armand Montebourg.
Son action
Contributeur de Handicap International et membre de la ligue française des droits de l'homme, Taubira Christiane est auteur de quatre ouvrages à succès. La loi française de 2001 qui reconnaît la traite des noirs et l'esclavage comme crime contre l'humanité porte son nom.
Elle se prononce aussi en 2004 contre la loi française sur les signes religieux dans les écoles publiques.
Chargée en 2008 d'une mission sur les accords de partenariats économiques entre l'Union Européenne et les pays ACP, elle produit un rapport très critique envers les dispositions prises. Les recommandations émises qui sont jugées trop audacieuses sont mal reçues par l'Élysée.