Je ne connais ni le titre ni le le nom du peintre...

Mon nombril s’est levé avec la mort au bide Tout penaud mal en train il a crée le vide S’étonnant de la vie de l’univers enfin Il a pris le parti d’éclaircir le chemin Quand il a vu le jour avec sa queue hybride Un peu honteux d’abord ensuite un peu timide Il ne demandait rien on lui coupa le frein Il se disait déjà qu’on le prive

Tant que l’eau coulera je verrai l’air passer dans mes veines Tant que l’air passera dans mes veines je vivrai La cime de mon cœur est rouge d’Automne L’onde a troué le tronc de mon cœur Priera qui priera le dernier Pourvu que je vive jusque là On embrasse souvent le pied de la terre Qu’entraînent les noires pensées Pourvu qu’on

L'être avait réussi à sortir de la tête de soi Pas de médiocre ni de jugement Juste une ouverture sur l'au-delà L'être était parvenu à vivre au dessus de moi Loin de la terre et du quant-à-soi Juste un flottement dandinant L'être parvenait à vivre l'instant présent Sans ambition mais sans tourment Juste une aventure pas à pas L'être

Paisiblement je retourne au creux des images où le sang coulait de chaleur et m’enfermait de douleur affective à peine avais-je un cœur Pour me défendre du vent des veines Enfin une lumière et un cri L’univers s’ouvre au négatif sur la vie ensoleillée si crue de beauté Je m’éloigne du vide Je m’approche d’une croissance rapide

Elle disait prose comme un dicton un slogan au gré du vent comme un tampon un tatouage une gravure Le rythme des graviers sur son corps claquait comme la musique dans ses veines Elle pensait prose comme une danse un chant lentement vers le ciel comme le tout pareil à soi une ballade au bord de l’eau des mots au bord des lèvres Elle pensait pro

Cela doit être la cigarette du matin qui frissonne dans mon ventre comme un volcan qui perce les délicates fibres de l’atmosphère, fébriles et jeunes encore La nuit émet au matin des sensations uniques puissantes C’est à la cigarette que tout s’émeut Je suis chaste © F.A. Baby (photo F.A. Baby)

L'espace est fluide Les nuages ne tonnent plus L'air est gris Mon soleil s'est endormi Plus de nuit Plus de jour Le ciel s'est enfui Je traverse les murs ensevelis rejoignant le noyau assombri Mes yeux éteins ne sentent plus les vibrations humaines Je n'entends que ma vie résonner dans ma poitrine Mon cœur doit remonter à la surface où l'air e

Vieil ami Pierrot de retour Amputé de sa bien aimée Trop longtemps croisée et chassé Vain est de vaincre cet amour Passe le chemin du silence Et n’attends pas jusqu’à l’aurore Que le bleu de tes yeux balance En l’air les restes de ton corps Allant de ci, allant de là, Prêtant tes ailes à l’allure Tes pas ballants frôlent l’azur