C’est le printemps…L’hiver est fini. Dame Nature s’est mise en quatre et nous invite. Allez ! c’est la fête, tout le monde sort... Eteignez vos télés, vos radios, vos ordi... Et venez dans la rue ! Eteignez vos smartphones, vos iphones, vos tablettes Oubliez- les dans vos maisons, vos immeubles… Et venez dans la rue ! Coupez toutes v

C’était au moment d’une campagne électorale. Tous étaient fascinés par la TV, essayant de comprendre…….Soudain, un message s’afficha sur l’écran . « ‘C’est le printemps, éteignez vos télés, venez dans la rue »Les rues devinrent noires de monde, c’était le délire, on se retrouva dans les parcs, les squares……Les idé

ETEIGNEZ VOS TELES 2 Le réveil a sonné: à moitié endormi j'ai poussé les volets. On avait écrit quelque chose sur le mur d'en face, j'ai plissé les yeux... … c'est le printemps '. .. merci, je suis au courant! … . éteignez vos télés ' . .. ah bon! J'ai pas de télé c'est un truc de vieux cet engin. Moi j'ai mon smart' .. . venez dans

Quo non ascendet ? Matin d’avril. Mon jardin en lisière de forêt s’anime tout à coup sous mes yeux. De ma table de cuisine j’assiste, émerveillée, au ballet de deux petits écureuils roux qui s’affairent, infatigables, à la construction de leur nid. A quelques mètres de moi, invisible derrière ma fenêtre, c’est un incessant va-et

Tous les jours il peint sur les murs Equilibre précaire Messages énigmatiques Peinture approximative Hier c’était France Aujourd’hui Monde Et après le monde, c’est quoi ?

Foule, visages tendus Croisement de vies Dans le courant froid D'une traversée agitée

Sous un soleil parfois timide Les chants, les couleurs, Tout est régal pour nos sens ! Dans le jardin de Marie Douceur et bienveillance Se sont invitées Avec les fleurs épanouies, Les papillons J’ai goûté ce nectar Avec délectation

The world is my oyster [1] ... [1] [1] William Shakespeare, les Joyeuses Commères de Windsor, 1602 Le grand Will avait décidément tout compris : le monde était semblable à une huître qu'il faut ouvrir pour y trouver la perle qu'elle recélait peut-être. Guillaume s'imaginait déjà la tenant dans la paume de sa main : il en caressait les con

Sous les pavés, l'herbe. Celle qu'il avait fumé avant de sortir, celle qui lui mettait des étoiles dans les yeux et l'estomac dans les talons. Il éteignit la télé qui commençait à lui donner la nausée : toutes ces histoires de héros qu'il ne serait jamais, de familles parfaites qu'il exécrait et de choses simples à côté desquelles il

Le chat et le grand écran Le chat l’avait bien compris Lui qui tout l’hiver était resté Lové au creux du canapé Il a soudain Ecarquillé ses yeux jaunes S’est étiré très lentement A posé ses pattes avant Sur le bord de la fenêtre A fait un bond dans le jardin Le jour où elle a Rageusement Lancé la télé par la fenêtre Parce qu