« Réinventons l’espace vital de ce monde » Propos émanant des vibrisses hitlériennes, Berceuses hantant les cavités fécondes, Modelant ses pions, fabrications malsaines. Marchez ! Soldats de bronze, levez le bras ! Marchez ! En vos pas la faucheuse sème le devenir, D’un Gepetto tirant le fil de ses idées, Egoïstes soient-elles, vous n

Quand m’es tu apparue ? Ô Beauté endiablée ! Ce parfum enivrant, à tes lèvres, velours. L’accolade du vent, à tes cheveux, Amour ! Le souffle du soleil, à ta peau basanée. Quand, sous mes yeux mi-clos, tu fais tomber le voile Je découvre le corps de mon premier péché, Je parcours, un instant, les formes redoutées Qu’éclairent ten

"Ce roman dernièrement acquis était de cet auteur qu’il adulait. Non pas qu’il n’en aimait qu’un seul mais c’était celui sur lequel il avait jeté son dévolu depuis qu’il était en proie à cette gourmandise des mots Après avoir longuement attendu,. il avait sauté de joie le jour où la date de parution avait enfin été dévoilé

Même sort reservé à ce texte, les mots sont sortis tel quel et je n'arrive pas à les changer... Regarde en ce damier, ces mots endimanchés De quelques métaphores et calambours subtils ! Ces voyous séquestrés, aux airs difficiles, Se verront assagis si tu peux les nommer. Enigmes transparentes, chemins, pour toi, fléchés, Labyrinthe lettr

Voulez vous, demoiselle ? Osez la folie ! Recevez de mon corps, la demande fidèle, Recevez de mes mains, ce petit paradis, Où nous pourrons nourrir un amour éternel. Acceptez-vous, chérie, d’édulcorer mon cœur, D’enlier nos deux âmes, une à une, fonder Un mur où nulle peur ne sera afficheur, Mur, où nul déplaisir ne sera encollé ? P

La rythmique comporte quelques pieds de trop mais j'ai décidé de ne rien changer. Un pied de plus ne sera jamais de trop pour un tel homme. Ayez ! Ayez ! Messires, la grande volonté D'accueillir en l'Histoire un nouvel arrivant! Pinchards et alezans galopez ! Galopez! Répétez vos parades, perfectionnez l'élan! Monseigneur ressassez sans cesse

( ô que le temps passe !) Mes années exhalent de fugaces parfums De nos encres d’antan aux sachets de lavande, De berlingots, d’anis, et de pâtes d’amande, De nuits à s’enivrer de brumes de jasmin. Hier, je n’étais qu’un gamin de campagne Humant les herbes folles et les blés coupés ! Où donc est cette odeur de malt, de champagne

Ce soir, j’irais, à l’heure où Montmartre s’endort, Te caresser de loin ! Te caresser des yeux ! Et pleurer de te voir en ce sombre décor, Confier ta détresse à ce muret breneux. Et Lorsqu’éclairera, de sa robe aniline Ton visage grimé, ce moulin populaire, Approcheront alors, lueurs opalines, Les princes de la nuit, aux bourses tém

Ami, volons tout deux, à nos rêves d’enfants Ces instants, où fuyant nos vies sur un nuage, Nous allions, vaillants, vers d’infinis rivages Défier notre démon à travers le temps. Ami, chassons tout deux, au lever de la brune, Ses ombres déchaînées à l’envie de nos peurs, L’obscure viduité, qui, habitant nos cœurs, Ne peut rivali

En cette année du rat, deux êtres déposèrent Bien que pour nous leur don ne soit qu’imaginaire, Deux loupiots arborant les traces d’un voyage. Qui donc sont les auteurs de ce fourbe montage ? Pourrions-nous rêver quand d’autres avilissent ? Et qu’un brin de fantaisie, aux mœurs novatrices Déliant les langues de vieilles cancanières,