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In Partibus est le blog d'extraction poétique d'une petite pléiade de plumes aux aspirations souveraines. Visages épars de la poésie contemporaine inofficialisée. In Partibus est un chœur souterrain qui gagne à être entendu !
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Articles : 94
Depuis : 31/07/2011
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Robot

Il était un robot Capable de parler Chinois, français, anglais Espagnol et igbo, De composer en toute langue D'extraordinaires harangues Sans jamais prendre un air barbeau : Il connaissait les temps verbaux, Toutes les règles de syntaxe, Et de son naturel prolixe, Analysait, dans son labo, Toutes nos interrogations En faisant des permutations, P

Norbert

Il dit souvent « faut qu’j’arrête de fumer » « Tu crois qu’elle va comment, Maman ? » « J’peux plus bander, mais j’peux aimer » « J’voudrais avoir mon propre appartement » Norbert, c’est vraiment un type extraordinaire Avant, Norbert, c’était… Une rock-star, Jésus, un ancien moine Shaolin Il a pu boire jusqu’à quinze

Reflets.

REFLETS 4 Janvier 2012 Se mettre dans le délicieux Etat d'entre-deux Où vivre et mondes flottants Confluent. Dans les reflets d'un train virtuel Des personnages évanescents Irrigués par la fuite des paysages. Pendant qu'un paysage s'en va Son double vient inlassablement, Entre deux se glisse le vertige. D'autres compartiments, Des conversations

TORQUE

Quand mordra L’orque De la passion morte, On déposera le torque, Plus de joug à son cou. Torquemada ! Torquemada ! Criera le peintre dada Mais dalit fada. La couche sera un vaste champ Ouvert à la folie. On brandira le torque ardent A tous les vents.

Zapping

39. L'homme trompe la femme pleure et ne pardonne pas Mais ils vécurent heureux et eurent des kyrielles d'enfants Trompeurs et peu enclins au pardon 11. Il arrive même que l'on tue dans le domaine des serial-killers C'est tout à fait normal de les mettre à l'index Les policiers, partout Montrent le sang et le sexe des sacrifices innocents 73. N

REVERIE FACE A LA MER

Dévoilée d’impudeur Face à la mer je rêve De tenir encore la barre douce et chaude D’un voilier. Puis d’entrouvrir l’écoutille de ma goélette, Vers mystérieuses profondeurs.

Nous glissons, loin du temps

Nous glissons loin du temps de l'espace Sans échanger une parole Car nous portons en nous Le lourd passé de nos aïeux En fumée il s'envole dans le rétroviseur Comme le monde est silencieux calme et inoffensif Quand on est enfermé dans sa voiture Nous respirons un air plus chaud qu'à l'extérieur Le regard fixe hébétés et pensifs Nous n'en

L'ennemi

Il se terre sous notre voix Il marche à côté de notre ombre On le voit lorsqu'on sommeil C'est lui qui rit lorsque l'on pleure Toujours à baisser notre bras Lorsqu'on le lève Mais lui aussi à peur de mourir Il agit à l'exacte mesure Pour nous faire chier
Loire n°1

Loire n°1

PERDANT LES EAUX / / le fleuve grimaça / / SERRANT LES HANCHES / et éjacula une mitraille argentée : spasme violent de petits goujons véhéments et farceurs le SOLEIL se levait sur l'estuaire en grande forme LES BERGES ET LES ARBRES longuement se déployaient en é v e n t a i l POUR DONNER FORME / rendre vie / MUSICALEMENT / et en osmose .../.

la femme aux bas blancs

Sur tes sueurs en corps, j’aurais moi aussi tempêté et rêvé si fort tes suints, tes ors aux collines aimées que tu prêtais aux hommes aimables aux paysages encombrés Ces frissons de doigts, j’aurais rêvé là où tes bas blancs à ton sexe parlaient Sous chaque toit, les mains d’hommes perlaient, se défaisant, te diamantant Tes jambe