Kenyéda, tout petit village, à 7 kms de Kela (une petite demie-heure, à 20 km/h de moyenne, la route n’est que creux et bosses !). Hier soir nous y avons transporté le cinéma, pour y montrer, entre autres des images que j’y avais faites l’an dernier. Une grande satisfaction, c’est de voir comment Issa a pris en main les projections : l

Les photos ont été prises autour de 21h (on mange asez tôt le soir), devant ma petite maison. Une heure plus tard, “les vieux”, Boua, Mamadi, Yaba, et moi même, étions au lit (les nuits sont un peu faîches… eh oui !). Je me suis réveillé vers une heure… ça jouait, très bien, du balafon dans la cour du campement. De la musique sort

Avant de s’assécher, les marigots tirent un feu d’artifice de nénuphars !

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Hier, on battait le karité dans une cour, Siramori Kouyate, jeli muso (femme griot) accompagnait de ses chants rythmés au karinyan (percu métallique) opération menée en plein soleil (autour de quatorze heures). Parfois une vingtaine de femmes battent ainsi, et ça fait de gros ”plog”… bien sûr tout le monde reprend les chants de la “d

--> Un jour Issa a tué un rat maraudeur. Le soir, j’ai eu, en extra dans mon assiette une petite cuisse, après une petite hésitation, j’ai goûté, et c’était, ma foi assez bon. Le lendemain j’ai eu confirmation, il s’agissait bien d’une cuisse de ce rat ! Garanti Hallal, il est vrai, égorgé avec la bénédiction : “Bismillah”

Pendant que les “Lolos” boivent leur café, Issa vend les billets pour la séance du soir (100 F, 50 F pour les enfants, soit : 15 et 7,5 cts d’€), et à une centaine de mètres Koman “Boua”, virtuose du n’goni (ses pères et grand pères étaient n’gonifolas) joue avec Ibrahim et lui montre quelques “trucs” du répertoire. La n

“Platini”, tailleur à Kela.

Après la saison des pluies (l’hivernage), d’octobre à la fin avril, au fur et à mesure que les marigots s’assèchent, dès que le niveau de la boue le permet, cela donne l’occasion de pêches, collectives, selon la taille des marigots. Dernièrement, des enfants de Kela ont été surpris à pêcher dans un petit marigot, apparemment non

“Humanitaire” Je n’apprécie pas particulièrement cet adjectif devenu nom commun, même si je ne peux pas ignorer la sincérité de certains engagements. Nous venons et revenons dans ce village parce que nous aimons ces gens, leur musique, leur sens de la fête, leur beauté, leur dignité… Nous ne venons pas les “sauver” d’une “mi