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J.sibeoni

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Le blog de J.S

blog de poésie
J.sibeoni J.sibeoni
Articles : 47
Depuis : 21/09/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

le silence du poète

Dans les silences du poète Quand pour tout dire, il faut se taire Quand tous les mots, quand trop de nuit Que tout langage est interdit Dans les silences du poète Quand on enterre des gens honnêtes Et on entend son cœur qui bat, l’air dans son corps qui vient, qui va Quand tous les morts, quand trop de bruit Quand toute larme est infinie De l

dé-visage

Nos visages effacés par un manque de nuit Les soirées enfumées, la laideur et l’oubli Les souvenirs bâclés et les printemps sans fleurs Les chansons toutes plagiées et les milord qui pleurent Tu es belle oh mortel mais tout le monde s’en fout Personne ne te regarde, et ta couleur est floue Nos visages s’effacent et la nuit nous enserre

le goût de nos larmes

Et le goût de nos larmes, le sel de nos vies Du côté de chez soi, l’amertume et l’oubli Les jouets des enfants, la nostalgie du temps Sans objets, sans amants, on se perd, on se vend Et le goût de nos larmes, nos lèvres endormies On déshabille les âmes, la pudeur de l’oubli Au détour d’une larme, pour atteindre l’infini Pour faire

a bout de bras

La poétique à bout de bras Comme tous ces vers de ci de là Le bruit d’une idée dans la nuit Elle te réveille, tu lui souris Des impudeurs à oublier Un diable au corps, une âme fêlée Et du sublime dans ton décor Tu joues à tout même à la mort La poétique à bout de bras Au bout d’un rêve ou d’un combat L’image d’un vers dans

désir

La nostalgie de l’étoile et le silence des anges On vivrait de côté pour éviter la fange Les naufragés du vide et les voleurs d’enfance Un doute à la dérive, du réel, de l’errance La nostalgie de l’étoile et le désir d’enfance On vivrait de passé, de poésie et d’innocence Les fleurs interdites et les bouquets d’orage L’i

promesses

Promesses Les mots des autres, des vrais poètes Leur rime haute, ma phrase bête On n’invente rien, on recommence Pauvre destin, petite romance Apprendre ses sourires par cœur Offrir son âme sans pudeur La peindre nue, la déflorer Le lendemain, se réveiller Les mots des autres, des vrais poètes Leur rime belle, ma prose laide On ne crée ri

Café crème

Un café crème, un quart Perrier J’aimerais écrire, j’aimerais créer Un homme qui court, trop pressé Des mots nouveaux, des mots volés La serveuse au sourire forcé J’aimerais écrire sans regarder Les touristes déjà égarés Des monuments dans ma pensée J’aimerais écrire, faire rimer Des mots-amants, des mots-aimés Mais je ne cr

Poèmes inconnus

Des cendres des guerres et puis des nombres Sous la lumière, le poids des ombres Et dans ta tête, tous mes tiers-mondes Ne pas commettre, ne pas faire honte La poésie de mes mots sombre Mes vers s’achèvent, mes rimes s’effondrent Et puis toujours ce miroir-monde Reflet à naître, poème immonde Et la nuit tombée je rêve d’avoir été U

Parfums de spleen

Les parfums de spleen dans l’ombre du soir Le goût d’un sourire, le sel d’un espoir Séduire puis détruire, les rêves illusoires Le bruit de la ville, les pertes de mémoires Et tu sais déjà, et tu sais d’avance La trace du rien, le manque de chance Au fil d’un soir qui meure en silence Regard maquillé pour une dernière danse Les p

Rimbaud

Se baigner dans tous tes poèmes Tandis que flottent les rimes, les peines Je est un autre écrivais-tu Les bateaux sobres, du déjà-vu Chercher les poux à chaque rime Comme une offense illégitime Et ton visage comme un quatrain Qui se dessine, qui se retient Se baigner dans tous tes poèmes Tandis que flottent les rimes reines Se noyer dans mes