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Tags associés : souvenirs

Ses blogs

Du lycée et d'ailleurs

Les articles de ce blog sont tirés des carnets d’un jeune étudiant ; celui-ci, ancien élève du lycée Boileau de Mirmont, consigna entre 1969 et 1975, pendant la durée de ses études de droit, ses souvenirs scolaires, enrichis d’observations complémentaires sur le milieu universitaire qu’il côtoyait alors. Ces textes ont été corrigés dans la mesure où leur bonne intelligence l’exigeait, et parfois enrichis de précisions relatives à des évènements survenus ultérieurement.
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Articles : 102
Depuis : 26/08/2011
Categorie : Lifestyle

Articles à découvrir

Le Cahier Chamboulive (suite n°VI)

Cette dernière annonce, après la promesse solennelle de tout passer sous silence, nous refroidit quelque peu. Si Monsieur Rousseau ne nous reparla jamais directement de l’affaire, il était évident qu’il se mordait les doigts de n’avoir pas mieux exploité sa victoire en saisissant l’occasion de nous neutraliser un bon coup. C’est pour

MIGRATION

La nouvelle politique publicitaire d'over-blog ne convenant plus à l'auteur du présent blog, ce dernier déménage à l'adresse suivante : http://dulyceeetdailleurs.blogspot.com L'ancienne version du blog sera supprimée prochainement.

Le Cahier Chamboulive (suite n°XIII)

Puis s’échauffant sous l’effet de sa propre éloquence : - Enfin, tu me vois, moi, allant réveiller ton père ou Monsieur Valois au milieu de la nuit ? Alors quoi ? Mais rassure-toi ! Je ne descendrai pas aussi bas. Parce que c’est bas, entends-tu ? D’ailleurs, je me souviens – tu vois que j’ai bonne mémoire ! – qu’au mois de mai

Le Cahier Chamboulive (suite n°XI)

Tel fut le bref épisode de Rousseau professeur de piano, lui qui déclarait lorsqu’il s’embarrassait les mains sur le clavier : - Avec mes doigts de violoniste, j’aurai toujours du mal comme pianiste ! Si l’expérience pédagogique n’avait pas été précisément concluante, du moins Monsieur Rousseau s’était-il rendu compte des capac

Le Cahier Chamboulive (suite n°XII)

Nous nous doutions que cette correspondance compterait parmi les derniers fleurons de notre collaboration, mais elle fut surtout, sans que nous l’ayons prévu, l’ultime point coté d’une fraternité amicale que notre évasion du lycée Boileau, sans à-coup ni déchirements, mais dans l’épuisement progressif de nos résolutions communes, a

Le Cahier Chamboulive (suite n°X)

En même temps, notre professeur ne perdait pas une occasion de faire allusion à mes activités. Il en vint une fois, devant Desclous et Florentin, à exhiber la lettre « Pas mal le coup de l’inter » en lançant avec une suspicion concentrée : « Vous connaissez cela, les gars ? » Les deux complices affectèrent une innocence sereine et Flor

Le Cahier Chamboulive (suite n°V)

Nous nous expliquâmes donc, Desclous les yeux humides de contrition, moi rapportant les faits avec autant de flou que je le pouvais et Monsieur Rousseau jubilant d’avoir confondu les coupables. Nous comprîmes rapidement, à voir la satisfaction de notre professeur, que nous ne risquions pas grand-chose à le renseigner et qu’une fois sa curio

Le Cahier Chamboulive (suite n°VII)

Notre hôte partit en apparence très satisfait malgré le sourire de sombre ironie dont il me gratifia quand je l’assurais du plaisir que nous avions eu à le recevoir. Son analyse de la partition musicale était toujours la même ; il nous reprocha d’avoir écrit nos préfaces au passé, ce qui les rendait lourdes. « C’est comme Flaubert d

Le Cahier Chamboulive (suite n°VIII)

Là où Monsieur Rousseau n’eut pas de chance, c’est qu’à peine avait-il recommencé ses cours, qu’éclataient les évènements de mai 68. Après avoir capitulé, il nous fit un cours qui resta sans suite cette année-là ; la politique s’en mêlant, nous délaissâmes le lycée et il ne nous revit plus dans les semaines qui nous sépara

Le Cahier Chamboulive (suite n°IX)

Le temps de remonter à la maison, nous rédigions le billet suivant : « Monsieur, Pas mal le coup de l’inter… Mais pourquoi m’avoir interpellé d’un « Monsieur » quand je n’avais pas encore ouvert la bouche ? Il paraît en effet difficile, même pour une employée de l’inter téléphonique, de connaître le sexe de son interlocuteur