Son innocence s'écartait, Marchant à travers les lignes du temps, Rejoindre ce qui lui restait, Un semblant de tristesse et de vent. Pourquoi semblait-elle si familière? Je jetais un regard en arrière, Perdu dans ce qui me restait de songe, Réalisant le froid de mon coeur qui plonge, Dans une mer salée et amère, Rempli de ses deux interminab

Mon Ange... Il y avait ce beau reflet, A l'intérieur de mon esprit égaré, Celui de ton visage rayonnant, Telle la Lune un soir de printemps. Et je me souviens de toi, Même si cela parait loin de moi, Des moments que je ne peux oublier, Que même le temps ne pourrait effacer. Et j'aimerai dès à présent, T'avouer pourquoi je tiens autant, A to

Ô Soleil égaré dans ce ciel étoilé, Je t'ai, dans mes pensées trop longtemps cherché, Souhaitant capturer ta douce lueur, Raviver les flammes de mon coeur. Je me languis encore de toi, De tes beaux monts aux couleurs de ta voix, Et j'empruntais encore une nouvelle fois, La douceur de tes mots faisant de moi un Roi. Jonchant le dur trône de

La lune brillait bien haut dans le ciel, Et je te voyais encore t'envoler, Vers un plafond infini bien réel, Au-delà de ce que tu espérais. Dit moi, pourras-tu un jour me parler, De toi, des étoiles que tu as croisé, De celles qui t'ont toutes éclairées, Dans cette froide nuit d'éternité. Et Vénus, était-elle sur ton chemin? As-tu perçu

Au-delà de l'atmosphère vaniteux, Glissant sur une langue rappeuse, Coulait une rivière heureuse, A travers un univers rocheux. Courait ci et là un bélier entêté, Mordu par un venin douloureux, Dans l'obscurité d'un soir chaleureux , Obsédé par un fantôme du passé. Il voyait ses cauchemars revenir, Vers lui, au loin, accourir, Afin de l

Ce long été est passé, A travers les mailles du filet, Qui retiennent les souvenirs inoubliables, Pensant cela jamais réalisable. Toujours en vie, quand même parti, Au paradis des libres penseurs, Celui hébergeant ce qu'est folie, Oubliant chacune de tes rancoeurs. Le sourire aux lèvres, tu gardes, Reflétant l'homme que tu étais, Assiégea

Les mers de ses yeux se plissaient, Derrière des vitres cristallisées, Par le reflet d'un vague souvenir, Etrangé à tout sourire. Une moue fausse et brève, Habitait le coin de ses lèvres, Ses cheveux bruissaient telle une arme, Par des mouvements plein de charmes. Et sa voix rauque et cassée, Peu importait qu'elle l'ait volée, A l'ange qu'

Venait le temps de l'automne, Le vent agguerri de sa pureté, Dansant avec milles feuilles, De couleurs d'un feu vieilli. Les murmures traversaient cette toile, Rebondissant contre, tel une balle, Trait de ces sentiments, Aussi dur qu'est la réalité. Un corps jonchant celui de l'autre, Exploitant le cercueil vide du temps, Larmoyant de joie ou de

Nous regardions ces vies partir, Dis-moi, est-ce que nous savions, Dans ces coeurs que nous trahissions, Quelle était la couleurs de leurs sentiment? La nostalgie dans nos yeux, Révélaient chacuns de nos voeux, Relatant nos mésaventures, Dans un livre sans même une reliure. Les feuilles de nos vies s'envolaient, Au rythme d'une marche estompé

Je te revois aux creux de mes mains, La couleur de tes yeux de satins, Aussi éblouissant qu'était, Le sourire accroché à tes lèvres. Ton regard discutait avec le miens, Durant ces longs moments de mutisme, Après lesquels nous courrions, Afin de nous mettre à l'abri. Et nous lisions Rudyard, Récitions chacun de ses vers, Balayions nos idées