Merde, Je suis athée, je ne m’étais jamais vraiment posé la question avant, je vivais tranquillement ma non-foi, sans penser blesser quelqu’un, de plus cela semblait admis que montrer un peu trop sa foi était mal vu. On tapait ouvertement sur les chrétiens crétins parce que c’était la force de notre pays, de ne croire en rien et de tou

Ras le bol de ce monde en berne, Ras le bol d’avoir à choisir le moins pire, Ras le bol que la peur nous gouverne, Ras le bol de ne pas choisir mon avenir. Je pense et je dessine avec mon esprit un avenir radieux, Je pourrais le crier, le chanter, et même l’écrire, Pourtant on ne me propose qu’un avenir mafieux, Ras le bol de ne pas choisi

Le marchandage de la douleur, vous connaissez, l’avez-vous déjà vécu? Vous savez, ce principe étrange, si, si je sais que vous connaissez. Ce principe qui consiste à quantifier la douleur selon l’événement. enfin, la douleur, plutôt le droit à la douleur . C’est un bon, comme un bon de rationnement pendant la guerre, sauf que là on

Quand tu marches toute la journée, tu en chies, tu souffres. Finalement, ce n’est pas le fait de marcher qui t’intéresse, mais tous les petits moments de la vie autour, la lenteur du monde retrouvée, le chant des oiseaux, un coucou au loin… un rayon de soleil qui réchauffe ta peau au matin. Et surtout ce que tu apprécies le plus c’est

Elle prenait son bain, et l’image de son corps nu dans l’eau chaude était magnifique, seule sa tête et son bras dépassaient de l’eau. Sa peau blanche ,couleur de la porcelaine, se mariait à la perfection avec l’émail de la baignoire. Elle était immobile, ses yeux étaient clos. Son visage était serein, ses belles boucles brunes s’

Elle m’appel petit chat, ce n’est rien pour vous, c’est tout pour moi. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi. C’est juste un surnom, plutôt commun en plus, mais il me fait du bien, il m’apaise, j’en ronronne, D’un coup tout se calme les pensées compliquées s’envolent. Petit chat, petit … chat

Seul, entouré, mais seul, je m’imaginais les pires scénarios. Ma belle était loin et elle ne répondait pas. Je l’aimais et elle me laissait me morfondre en cette période de noël. Je passais les fêtes chez mes grands-parents en Bretagne, la sérénité de cette région si chère à mon cœur s’était transformée en mélancolie. Les bal

C’était un soir pluvieux, un soir de septembre, dans la rue les gens paraissaient pressés. Ils semblaient fuir le froid de la nuit, la nuit dont le rideau tombait de plus en plus tôt. La lenteur paisible de l’été avait fait place, cette semaine, à la morosité de la rentrée. Au coin de la rue, quelques badauds couraient pour rattraper le

Par un soir d'automne, rougi par un soleil couchant. J'allais par sentiers et chemins à travers une forêt aux couleurs d'octobre. Pensif, j'arrêtais de penser. Et je laissais monter dans mon cœur et ma tête, la douce folie de la mélancolie.

Le monde est pressé, chacun d’entre nous veut aller plus vite que les autres, parler plus et plus fort, manger plus , boire plus. On oublie d’apprécier le plaisir de moments simples sans compétitions. On se construit de plus en plus par rapport aux autres, en oubliant que notre premier spectateur, c’est nous-même. Je comprends le moine qu