Rédacteur insomniaque
Rédacteur insomniaque
Je fais un blog pour me tenir informer sur moi même.
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Depuis :
24/08/2010
Categorie :
Mode, Art & Design
Articles à découvrir
Les réseaux décadents tissés par l'Homme égocentrique apparaissent comme des flux assymétriques de médiocrité. Chacun soigne son style, et l'on impose sa signature sur des trésors violés. Parmi toutes ces tentatives déterminées et satisfaites, il n'y a aucune finesse, aucune recherche de qualité ; on va là où l'on sera vu et on heurte
Il n'y a presque rien. Presque rien à regretter, presque rien à oublier. Une fumée. Un désastre. Une erreur, une chance. Il s'est passé tant de choses. J'ai cru ne jamais revenir sans être vraiment parti. Presque rien, sinon le flot décousu de mes lamentations qui reviennent comme l'écume sur un sable mouillé. Lentement, paisiblement, fata
La création maîtrisée prive le dessin intime de sa raison de naître. Décalquée, gravée sur un miroir opaque comme une carcasse, ma peine a vieilli. Naguère abstraite et idéale, le tracé de ses contours ne m'intéresse plus désormais . J'ai eu peur de n'avoir plus peur. Si le beau et la joie ne sont pas choses de poète, Maître de souffr
Ridicule et lamentable petite comptine d'un adolescent pas fini
Je promène l'abandon d'une transcendance quand ma solitude suinte le souvenir d'une tendresse oubliée. Il ne s'agit plus d'un orgueil effacé, je ne me rappelle de rien; du vague à l'âme en sursis. On pourrait croire que quelque chose vient, apercevoir le relief des péripéties prochaines mais la ferveur s'est éteinte. S'il suffisait de balbu
Le bruit des pluies qui ne tombent jamais. Il a suffit que je caresse un instant le sable et tu as fini par ne jamais réapparaitre, comme un souvenir sans image. De toutes petites frasques formidables, un monument éthéré. Ca n'a jamais eu de sens. Les mots ne venaient plus, les mots restaient coincés, la rancoeur était minable et sourde. En b
Une génération qui manque cruellement de traumatismes; du marbre, de l'agitation critique, et un mutisme glaçant. La terreur du vide, le silence et l'obscurité d'une époque qui glace les orgueils et qui fige les relations. Tout va plus vite mais nulle part. Des traits nucléaires et absolus, des tirs précis et déterminés : chaque jour un ca
Les choses ne sont jamais aussi belles que lorsqu'elles sont complexes.
Je sens que j'ai l'instant. Dans les ardeurs fascinées d'émotions, je sens que j'ai l'instant. Porté par les illusions sociales heureuses et agréables, je me contente des aspects. Je caresse l'éclat des contacts et j'en apprécie les textures. Parfois, quand les choses sont figées et superficielles, quand le tout semble subir une forme d'attr
Dans la froideur du quotidien, effleuré par le désir de briser la concentration figeante du chaos, une envie irrépressible de m'exprimer. Rugir, croire, vibrer. Une certaine anxiété à l'idée de croiser les regards, à l'idée d'être fort. Le paresseux, confortable, paisible, à l'abri du bruit dehors, qui perd ses dents et son temps; le peu