Hier encore il faisait froid, J’ai marché parmi ces rues comme une proie ; Tête baissée comme si je suis, A l’emprise de mille pensées que je n’essuie Par tous les jours passés et les heures en surcroît ; Ces moments de redoute maintenant je les crois, Je les apprécie, et tout ce qui leur s’en suit, L’après-vie, l’après-rêve e
Ausculteur de ses mots!
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Le blog de l'Ausculteur de ses mots!
Mots des érosions internes, maux des éclosions externes!
Voyelles inaudibles mariées aux consonnes qui résonnent...Voix dans un corps morne, en une tonne, chuut! écoutez donc, par là une mortelle mimique!
Ausculteur de ses mots!
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03/06/2010
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Suave l'étreinte Qu'elle rende mes vues éteintes, A cueillir les bonheurs des ténèbres, Des danses et des fêtes aux orbites; Au bal de mes pupilles allègres; Dense en ce moment cet appétit qui pontifie La sagacité de nos gestes; Caresses de bout à bout qui sanctifient Ce temple de plaisir , dénudé de son zeste: Là où chaque souffle reb
Etre et avoir Nés d’une même expression Chaque jour ils se font pression Pour que leurs mérites se font savoir ; Depuis qu’Etre se fait naitre Avoir essayait de le déposséder De son orgueil, qu’il n’aurait jamais cédé Qu’au seul prix du Bonheur à lui reconnaitre Les deux frères, chaque jour, se font des distances, Chaque chose qu
Encore enfant, j’étais éprit Comme des adultes Mais avec un simple esprit, Je n’avais pour cultes Que l’ignorance de ce qu’après, on m’avait apprit, Nos petits corps, aux regards étaient occultes ; Egayons des jeux que passé dix ans, j’aurai compris ; Ses gestes étaient légers, comme un guérisseur qui ausculte, Ca chatouillait m
Moi t’écrire à toi ? Et toi lire, une fois, mon doux billet d’amour ? Te ravir ? Te toucher le visage en le froissant dans ta main, l’illuminer par les feux de tes yeux, lui donner une vie, un souffle, un soupir ; cela me fait vivre, cela suffira à mon éternité. Ma feuille toute candide qu’elle est encore sans encre, sans mes aérienne
Lfahim s’est réveillé en sursaut, son sommeil était épuisant, tahrdalt, que sa mère lui avait laissée comme unique héritage, se moisie et se fait de saillies à gêner sa respiration. Lfahim avait un âge qui lui accédait de combiner école et conduite du cheptel ; donc son emploi du temps fût serré et doit profiter du premier rayon du
Des mots aux remous, Portés par ces maux Qui atteignent de mièvres images ; En chaque recoin et sur chaque virage, De ce trajet fait des émaux, De la dureté et la conduite des âges, Navigués longuement sans le moindre rivage ; Voici la terre au lointain, et voici que l’on s’y meut Que ce sol devient fumeux! Un épais brouillard aurait pro
Infini vide Par un temps des rides, M’inonde, Me bride En un tourbillon, Tournoyant Et né des néants Il s’allonge et se dilate Que mes yeux plus ne le relate Aux lointains, sur mon âme plate J’aperçois des contours écarlates Ces yeux bridés et une bouche douceâtre Comme deux lunes et une couche d’astres; Ses babines sont deux diamant
Le petit enfant se réveille Par la brise du froid, Et jamais par un rayon de soleil Car sur sa tête il manquait un toit ; Sa première idée, en son éveil, C’est où voler un pain, et vivre come un roi ; Chaque matin, il cheminait sur les venelles de ses vieilles Qui, tant de fois, l’ont conduits au désarroi, En fabriquant de son frêle cor
Dans la forêt lointaine, aux pieds des montagnes de l’Atlas, chaque printemps ‘Tafsut’, quand la neige se fonde, le roi lion avait l’habitude de sortir de sa tanière et lancer un cri, un strident rugissement qui retentit en écho dans les hauteurs que la forêt entière en tremble, le cri d’Aguerzam, si horrible que les plus frêles feu