Sur la pierre où François reçut le sceau divin Les moines vont prier le soir et le matin. Or, en hiver, un soir où les clameurs funèbres De la foudre et des vents déchiraient les ténèbres, Aucun moine, au couvent, ne s’était hasardé A contourner le pic du rocher dénudé. Et tous étaient plongés dans une angoisse extrême, Car, pour e
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Du vent ou des mots, comme il vous plaira.
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Poètes Inconnus.
Des textes de poètes oubliés ou inconnus du XVè au XXè siècle et des bibliographies.
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Articles à découvrir
Et puis l'aube sur le chemin, Habillant de lambeaux de brume L'ombre de ses rêves gelés Aux bords cachés De ses ruisseaux de glace. L'aube grise, vieille pauvresse, Qui s'en va si lente, à dessein, Et que salue l'alignement Sinistre des roseaux en deuil, L'aube si froide qui progresse En tenant à la main Son bâton de vieillesse.
Et voici Roncefer, Reine des mauvais jours, La vagabonde Roncefer, De Lisières, d’Orées, De Racine d’Ornières Et de Friche Egarée. La vagabonde reine Roncefer, Princesse de Bords du Chemin Qui n’a que ce désir amer De s’étendre sans fin, Roncefer l’errante à crocs et griffes, Avide et mortifère Que rien ne rassasie, Ni sol, ni cie
Les chemins creux pleins d’ombre, entre les noisetiers, Sont chers aux papillons, grands rôdeurs de sentiers, Mendiants de parfums et pilleurs de corolles ; Et les petits enfants, grands diseurs de paroles, Dont la gaieté bruyante interdit les grillons, Parfois, las de soleil, comme les papillons, Vont cherchant la fraîcheur des chemins creux
Toi qui longe la haie ombreuse du verger Près de l’Hermès debout au coude de la route, Je t’en adjure, arrête un moment et m’écoute, Car voici mon souhait suppliant, étranger ! Un soir de clair de lune amène vers mon Ombre Un troupeau de brebis bêlant et son berger ; Que le pâtre s’appuie au tombeau pour songer A ceux qui sont parti
Les Trois la regardent passer, Assis, passifs et si lassés Que l'on croirait des souches. Ne vous y fiez surtout pas, Ces trois là qui mendient l'hiver, Hargneux, affamés et pervers, Toujours en retard d'un repas, Vont régner en été. Ils regardent l'Aube passer, Aussi grise qu'ils sont Et ne pouvant la dépouiller De ce qu'elle n'a plus, Ils
D’eviter Oisiveté. [Rondeau XIII] PLUS QUE POISON fuyez le dur meschef D’oisiveté : car c’est la porte et clef De tous pechez, sans en excepter ung. Ainsi le dit feu Maistre Jehan de Meung. En son vivant des Poètes le chef. Dames portant atours ou couvrechief, Si vous voulez d’honneur venir à chef, Dechassez la : car ce vous est aigrun
LA CONSOLATION FABLE Un malheureux, réduit au désespoir, et, faute de chaussure étendu sur la terre, s’écrioit, hélas ! peut-on voir un pareil excès de misère ? lors, par hasard, au milieu du chemin, il aperçoit un homme hors d’haleine : que dis-je ? homme ! c’étoit une moitié d’humain, un tronc vivant qui se trainoit à peine ; c
Point de Départ. Au point de départ il y a un croisement et une borne de pierre grise qu'orne cette inscription: "Il était, autant de fois que vous voudrez, une histoire de mots, de mots et de coutumes,une histoire d'amour et d'un peu d'amertume, une histoire de lignes, une histoire de lettres qui peut-être sont dignes de vous être contées. E