Parce que des fois je m’aligne à la nuit, la Petite perd son cœur. Ça me rend triste, tu sais. Elle attend, malheureuse dans des pièces de plus en plus étroites, que je finisse mes bières, mon vin rouge et tout ce qui traîne. Elle attend que la nuit se taise. Donne-moi une clope ! Elle attend que mes gestes se désaccordent et que les murs
Milo
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28/05/2011
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Littérature, BD & Poésie
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L'air avait le goût de la chique ; la vie, celui des décors calcaires mâchés et remâchés par le temps. L'empreinte du vent. C'était des paysages durs. La vigne, partout, enracinée jusque sous les ongles, parlait aux Hommes de le la terre, parlait à mes mains de la boue. Et la rosée, que toute une vie j'avais voulu taire, se posait là par
Chorégraphie banale des corps saturés d'ombres ; j'ai appris à me mettre à quatre pattes pour pleurer. Il y a encore ton odeur sur mes fringues. Ta présence diffuse, ton image en relents. Il m'arrive parfois d'avoir le nez qui pisse. C'est ton parfum qui s'enfonce en moi, s'accroche à mes narines comme des ongles trop longs Des échardes barb
En contrebas des fenêtres, le petit chemin qui mène au parc se laissait dévorer par la pluie. C'était une terre docile abandonnée aux orages, une matière boueuse que les gouttes maçonnent. Les rares passants y laissaient une marque, l'empreinte d'une semelle entre les flaques Profondes Si l'on en croit les reflets. C'était donc un jour de p
Dans le lointain subsistait à peine quelques notes étranges, diffuses dans le corps décharné des statues. Juste des rêves métalliques, des grincements, suspendus aux mécanismes des poulies c omme des mélodies mortes. Ici, il ne restait plus qu'un paysage de chair marine Souillé Noyé de mains d'homme dans les symétries inquiétantes propr