Je suis dans les abîmes et dans leurs impossibles. Prolixe dans leurs failles et sous leurs contre cimes. Parce qu'elles se moquent de moi et entaillent mes rimes. Parce qu'elles font de moi leur dangereux combustible.
Laurent Labbé
Laurent Labbé
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17/01/2015
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Politique
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Au brasier tourne cette folle émotion et flamboie. En son cœur crépitant, elle dans le sourd bat à plein Et ses torrents de chaleurs défient toutes les lois. Ils soufflent sur les flammes. Agonisent les malins, Les coquins coulent en bas, les perdus gèlent d'effroi. Ils juraient en ces jours : jamais ne les prendraient Ces envies d'assoifées
Lorsque la maladresse percute le dédain, seuls les regrets d’avoir investi l’autre demeurent. Il n’y a rien de plus triste que l’absence de légèreté si ce n’est la peur de vivre. J’ai l’audace de la bêtise inflammable mais puisque tout s’enflamme bêtement, des poumons des vieux à la belle Jérusalem, alors je prends ma part d
Mes chers mots je vous aime. Et me voici trahi. Depuis trente et un jours vous ne me venez plus. Je me souviens du temps où vous forciez mes nuits, M'obligiez pour vous voir à me lever tout nu. Mes chers mots je vous aime. Où êtes-vous cachés ? Ma triste vie s'enlise sans vos lames aiguisées, Vos adorables lettres et leurs sons sanguinaires.
Je l'ai bien entendu ce silence glacé, Ce murmure embué, ce petit "disparais !". Cet atroce "au revoir" qui fouette mon visage, Ce moment un peu fou où je deviens sauvage... Surgissent comme des panthères mes souvenirs de nous, Ces moments sous les toits à te boire de partout A respirer tes cuisses, à les sentir glisser, A jouir entre tes lè
Contraignez-moi à ne plus rire Ni-même sourire. Contraignez-moi à ne plus réfléchir. Poids des mots non conformes, Tristesse de nos formes molles. Nos maux, nos saletés. Contraignez-moi. Où sont passées mes idées ? Où sont parties mes envies et mes fougues ? Au cimetière des angoisses A la prison "logistique" Au bagne de la phrase creuse
Avant de t'endormir quand il fera bien nuit; Avant de les lâcher, ces douces paupières de soie; Après que tu l'as lu, après que tu lui as dis; Pense à lui. Il te voit.
Et le petit chien se leva pour demander au garçon. - As-tu faim, que nous partagions ma gamelle ? - Je n'ai pas faim, répondit le garçon - As-tu soif, que nous allions ensemble à la rivière ? - Je n'ai pas soif, répondit le garçon - As-tu froid, que je me blottisse ? - Je n'ai pas froid, répondit le garçon - Ta gorge te pique-t-elle, que j
Il y a des nuits noires où ton corps m'est égal. Semblable à un galet lisse, il n'est rien. Et puis la lune, et voilà ses blancheurs pâles qui t'appellent. Alors je le vois dans sa douceur et dans sa sauvagerie. Les arbres et leurs feuilles attachées à toi. Comme des saisons. Et toi qui bascule à peine... sous moi. Tu acceptes car tu es là
Ce soir j'ai vu la pureté de l'amour Les corps ne sont rien face à lui. Plantée devant moi, à la bougie vacillante, Tu voulais un enfant. De moi.