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Mémo de mes mots des maux.

Je vide mon sac.
AG AG
Articles : 77
Depuis : 10/12/2014
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

J'ai pris le bus avec un de mes violeurs.

J'ai pris le bus avec un de mes violeurs.

Je me suis levée, j'ai pris une douche, je me suis habillée et j'ai pris mon petit déjeuner devant mes mails. Un matin habituel, un matin qu'on laisse filer. À 7 heures je prend le bus, et quelques arrêts plus tard je vois un jeune homme courir après. Le bus s'arrête, il rentre et va s'asseoir au fond, je sens un regard familier se poser sur
encore je m

encore je m

C'était un matin comme un autre, j'étais dans mon lit en train de tourner les pages d'un vieux bouquin, un œil veillant sagement sur l'horloge et son aiguille qui tourne, le temps semblait désespérément long, un temps épais et collant. J'ai cette fâcheuse tendance à me réveiller environ une demie heure avant la sonnerie de mon réveil, co
rédemption

rédemption

Que le ciel s'ouvre, que les nuages s'écartent et laissent entrevoir la lumière... Les larmes coulent et me brûlent les joues, aussi chaudes qu'un cœur qui bat et qui se bat pour pomper le sang, pour offrir ce qu'il nous reste de vie encore quelques secondes. Les yeux plissés de douleur, les sourcils froncés de haine, les cils trempés et la
Charlie

Charlie

Il y a peut-être une énergie, quelque chose au dessus de nos têtes qui contrôle un peu nos humeurs, notre destin. J'étais sous un arbre, à l'ombre, et je pensais à tout ce mouvement perpétuel, toutes ces choses qui nous échappent et qu'on regarde du coin de l’œil en se disant "merde, pas encore". On a pas forcément le choix, enfin on l
Elsa psychotique

Elsa psychotique

Je sentais l'odeur de friture dans toute la maison, je savais qu'Elsa mangeait toujours des frites le vendredi soir, un rituel à ne jamais perturber au risque d'attirer ses foudres. Elsa déteste qu'on modifie ses habitudes, je me rappelle le jour où j'ai vidé le lave vaisselle et que j'ai rangé les cuillères avec la tête en bas, c'était un
5 heures 47

5 heures 47

Je crois que c'est ce jour là, au milieu d'une pandémie planétaire, au milieu d'angoisses et de larmes salées, de matraques ensanglantées, au milieu de tout ce que l'humain pouvait nous offrir de pire, de mes souvenirs qui me hante comme des cicatrices mal vieillies, de cet amour naissant et cette innocence, cette pureté d'un jeune éperdumen
daily

daily

Il restait dans ma bouche pâteuse un goût de café froid, un goût de liberté et de sang. Je me suis battue hier soir. J'ai croisé un homme qui m'a fait une remarque similiaire à "T'es bonne" en encore plus vulgaire, vous savez une remarque pleine de finesse, d'élégance et de romantisme parce que c'est comme ça le monde d'aujourd'hui. Moi,
Quelle heure

Quelle heure

Je fantasme sur tes mains qui serrent ma taille, au détour d'un couloir, sur un bureau en désordre, je les sens me serrer fort et chercher à connaître les recoins de mon corps. Je sens chacun de tes doigts sur chacun de mes pores, je sens tes lèvres humides parcourir mes joues et remonter vers mon front, le baiser loyal. Je vois tes yeux bleus
Je m'en vais.

Je m'en vais.

- Comment ça, tu ne sais pas ? C'est pas compliqué, soit tu es prête, soit tu ne l'es pas. Ce n'est pas le genre de question où on répond "je n'en sais rien". Ou alors, si tu ne sais vraiment pas, c'est que tu n'es pas prête. - Écoutes Oriane, je ne sais pas, c'est tout. Je ne sais pas si je suis prête à me lancer dans ce qui va probableme

Un pot de confiture à la fraise sur une table, près d'une cheminée allumée, des crêpes fumantes empilées les unes sur les autres, une couverture d'un blanc vieilli. Des mains qui se frôlent et qui apprennent à se connaître. Le premier baiser, sous un pont, à Paris, à côté de la Seine, entourés de vendeurs à la sauvette et de touriste