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Lionel Droitecour

Lionel Droitecour

Sauf mention contraire, je suis l'auteur des textes publiés en ces pages. Je vous en laisse la libre disposition, la poésie n'étant, à mes yeux, qu'un acte gratuit. Lorsque, sous le ciel d'une autre moisson, vous délierez ces gerbes, peut-être aurez-vous une pensée pour le semeur...

Ses blogs

Les vieilles lettres

Je vous offre, chaque jour, un poème sorti de ma boîte de pandore
Lionel Droitecour Lionel Droitecour
Articles : 1926
Depuis : 01/03/2014
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Journal de bord

Un bulletin de santé régulier et l'état des lieux de mon duel avec le méchant crabe aux pinces noires
Lionel Droitecour Lionel Droitecour
Articles : 81
Depuis : 13/06/2014
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Humble matrice

Humble matrice

... à se construire sur un manque, / on est une sorte de dette ... elle a voyagé sur ma peau,la cicatrice d’autrefois,celle de ce coup de ciseauporté d’un geste maladroit. parmi les rides, désormais,presque invisible, trace éteinte,à l’effacée elle dormait,echo d’une ancienne complainte. on se raconte et on se ment,mémoire est miroi
En l’aube ultramarine

En l’aube ultramarine

... il nous reste à ouvrir, béants vers la lumière, / l’arcade sourcilière en son idéation ... j’ai ouvert mes battants devant l’aube opportune, le jour qui vient sera l’antre des canicules, l’été culmine au front des hommes en labeur, à verser ses sueurs en bruines sur nos peaux. pourquoi se plaindre, ainsi, lorsque les jours son
Du mal à dire qu’elle mord...

Du mal à dire qu’elle mord...

Quand l’ire de la fac est un kir qu’on se carre, ou blanc cass’ pas neuf, mais un peu en panne mon « journal de bord » ... il ne déborde point de jours dans la mensuelle étude de sa mansuétude. en quelque sorte en rade, le camarade, camé à la fine mort de la morphine. il me revient de vastes discussions à l’heure apéritive, fort ta
En fragrances mortes

En fragrances mortes

... au pas qui foule ces allées / j’entonne ma chanson d’automne ... point il n’est besoin de mot clé au verrou de mélancolie la bonde saute, imprévisible, où le poème vient sarcler. et j’y trace les apartés de ma stance parfois risible, songe en la pierre enfin polie au clos de mes sombres clartés. au pas qui foule ces allées j’
Cul stomisée, ma caisse

Cul stomisée, ma caisse

Lionel a mis le nez dehors ou : " hors d’elle, la mine n’est le lio ! " si « en mai fait ce qu’il plait » il est bon de se rappeler qu’« en mars, le fond de l’air est parfois un peu garce ». certes, aux rives du lac léman comme ailleurs, le temps reste clément, maraud, mais il était un peu givré, le yaunaile pour affronter la temp
Infatué de raison

Infatué de raison

... la vague, en chaque instant, revient sur le brisant, / face à cet infini nous restons des enfants ... il est en nous, offerte, une raison funèbre,penser à autre chose, en cette finitude,qu’au seuil dernier n’est-il un vain déguisement,masque pour travestir notre livrée d’automne ? ainsi nous en allons, quand le printemps foisonne,fle
En ce vain caravansérail

En ce vain caravansérail

...en ce vain caravansérail / où vaque, ignoble, à ses menées, / la mort en son crime rituel.... 1. pourquoi, pourquoi que je suis moi ?et comment je sais que j’existe,c’est quoi, cet astre dans ma tête ? qui c’est qui donne la recette,qui commande le tour de piste,qui juge, édicte et fait sa loi ? et pourquoi tout ce désarroi,la peine
Amputé de ta mer (des sarcasmes)

Amputé de ta mer (des sarcasmes)

En bute ou en butée, tel le débiteur de shylock, j’ai payé mon écot d’une bonne livre de chair... vu de loin, j’ai encore l’air entier, plutôt qu’en tiers ( et resservez-moi un bon demi, svp !). pourtant, tel le pâle et infortuné antonio du « marchand de venise », de shakespeare, ( qui lui, cependant, en réchappa), me voici bel
Interlude

Interlude

La "mire" de la rtf, telle qu'en 1958, année de ma naissance ... un prude interlude, donc. point de jeux de mots, point d'homonymie ni de pataquès mais des rimes en miroir. un point sur mon état d'esprit, sans prix quant à les tas des points. tel un vaste miroir ne conviendrait-il pas, tiens, que je me lamente, que je pousse des cris tel un ago
J'en jaunit à l'idée (et ça me colle des boutons)...

J'en jaunit à l'idée (et ça me colle des boutons)...

Un(e) interne surbooké, jamais la(e) même, qui vous annonce tout de go qu’elle(il) n’a au mieux que vingt minutes à vous consacrer. avec, dans la poche de sa blouse, un téléphone qui carillonne 2 ou trois fois pour lui parler d’un autre malade, histoire de vous bouffer quelques-uns de ces précieux instants. puis une infirmière passe en