29 août 2024, Couronnées d’oiseaux d’Estelle Coppolani sa magie du verbe dresse un fastueux inventaire de l’intimité d’une île Convoquer mes souvenirs d’enfance pénétrer dans cet univers qui est nôtre mon inconscient au sien ressemble. Signes d’ancêtres devenues fantômes qui affleurent forêts de brumes rubans d’eaux vives.
Monique MERABET
Monique MERABET
Poésie avant toute chose
et pour cela, préfère le haïku...et le coquelicot.
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LE NOM D UNE FLEUR Bonjour de voisine tout noter de sa recette bringèle massalé Rêver d’un autre aspect au jardin. Une touche de printemps ou carrément une transfiguration en jardin lumière ? La lumière trop vive éblouirait mes yeux fatigués. Autant se contenter de la balade visuelle aux nuances de vert des feuillages, au blanc d’un lis
Feignant d'ignorer/la fin des belles de nuit/cerises de mi-août
LA FIN DES BELLES DE NUIT ? L’hiver a eu raison des belles de nuit Qui poussent derrière la maison. Tiges cassées feuilles racornies J’avais oublié leur morte saison. Merveilles du Pérou mirabilis jalapa… Au pays d’Eldorado je suis allée. Mé la pa l’or moin la vnu rode
LA ROSE DU CAFÉ Avant de boire la « rose » du café à contempler Je relis ce poème de nuit sans lune que m’a insufflé hier l’obscure inactivité d’avant-sommeil. Il commence par « Si je mourrais cette nuit… » Fausse inquiétude. Ce matin de ciel bleu qui dissipe brumes d’un rêve, en atteste l’inanité. En cette période de l’
MANDALAS ET ARABESQUES Lézarde au mur me revient au goutte-à-goutte un étrange rêve Les rêves sont-ils issus des failles de l’inconscient, laissant sourdre évènements racornis, qu’on croyait abolis ? (aboli : qui disparaît après acquittement, dit une définition de mots croisés) Ah ! Laissons les rêves à la nuit ! Mon café s’agit
iris de 7 h 40... iris de 9 h 40
AU 31 DU MOIS D’AOÛT Le dernier jour d’août une saison se faufile aux premiers iris Au 31 du mois d’août… Dame Iris encore alanguie, émerge de ses voiles blancs. Ah ! La longue nuit à chercher chemin vers la lumière ! Pour entendre le petit bruit des bractées se rabattant, il aurait fallu me lever plu
CAFÈIER ÈCLIPSANT LES NUAGES Bleu maya peut-être au nuancier d’internet ciel de ce matin et le gros chat roux ronronne affalé sur mon cahier Au réveil, sur fond de ciel d’un bleu étonnant — teinte, pigment que je ne saurai spontanément répertorié — moutonne un glacis de nuages pommelés. Le nom des nuages ? Stratocumulus, semble-t-
PETIT TABLEAU DE STYLE JAPONAIS Le mouvement d’abord. Oscillation à la tige de conflor portant crête rubis. Derrière la vitre je me demande comment est-ce possible ? Pas de brise aujourd’hui ! Et puis l’oiseau que je distingue à peine apparaît dans un sautillement. Son bec agile et fin lui permet belle aubaine : Suc et pollen jusqu’au
LE STRESS DU CERISIER Café vanillé à l’heure de l’écriture le ciel changeant Il fait plus frais sous les nuages. Mais le soleil, mais le soleil… Ah ! Si le vent s’arrêtait un peu ! Ce matin de farniente prévu — juste la vaisselle à ranger —, me présage journée douce. S’il n’y avait ces soucis flottants, inquiétudes pour la
LA CUITE GÉRANIUM (La Plaine Saint-Paul, dimanche 28 juillet 2024… et Le Plate Saint-Leu, vers 1960) Dans le florentin l’huile essentielle bleutée j’avais oublié… Quiétude bleu ciel d’un lundi matin augurant une semaine tranquille. Ce que j’ai lu au dessin du café : dialogue de météorites sages, un instant immobilisées. Cosmos a