Ce que j'appelle un "livre-promenade"* vient d'être édité aux éditions Grasset ! Dans la lignée bien sûr des "Mélanges tirés d'une petite bibliothèque" de Charles Nodier, mais aussi du "Catalogue des livres composant la bibliothèque poétique" de Louis-Emmanuel-Nicolas Viollet-Le-Duc, de l'"Analectabiblion" du marquis de la Roure, ou plus

Nous connaissons tous "Poil de carotte", publié par Jules Renard en 1894. Ce que nous ignorons en revanche, c'est que trente ans plus tôt était paru un autre livre mettant en lumière la difficulté de vivre lorsqu'on a les cheveux roux : "Mémoires et révélations d'un valet de chambre aux cheveux roux", écrit par un certain Maurice. Il s'agi

Poser un lapin au XIXème siècle n'avait pas la même signification qu'aujourd'hui. Il s'agissait, pour un homme, de profiter des faveurs d'une femme "de petite vertu" sans lui payer son dû correctement. Pour en savoir davantage, rendez-vous par exemple ici : https://www.projet-voltaire.fr/origines/expression-poser-un-lapin/, ou bien lisons le ba

A l'heure où j'écris ces lignes, les bibliothécaires de la BnF ne semblent pas avoir fait le rapprochement entre deux ouvrages dans Gallica portant le même titre : "Une famille de rouges-gorges". Le plus récent, datant de 1882, a été publié en bonne et due forme : il s'agit de la traduction d'un livre de la femme de lettres anglaise Sarah T

L'autoédition ne date pas d'aujourd'hui, et je me souviens par exemple de l'un de mes tout premiers ouvrages découverts sur Gallica, d'un certain Chutin Aîné, qui m'avait particulièrement ému. Et, bien que le titre ne semble rien suggérer de bien émouvant, cela a été le cas également avec le livre dont il va être question ici, de George

Si son oeuvre est aujourd'hui tombée dans l'oubli, Thomas Mayne-Reid, écrivain américain d'origine irlandaise (1818-1883), était célèbre en son temps, dans de nombreux pays. En France, ses livres étaient publiés par Hachette ou Hetzel, les deux plus grands éditeurs de l'époque. Si j'en crois l'article de Wikipédia consacré à Mayne-Reid

Parmi les grandes évolutions permises par la numérisation du patrimoine littéraire, nous ne pouvons que nous féliciter de la possibilité de réhabiliter le nombre incalculable de femmes de lettres tombées profondément dans l'oubli (plus "profondément" que les hommes en tout cas, parce qu'elles ont été confrontées, en plus de l'usure du t

Au lendemain de la Révolution, les confiscations de bibliothèques dans les châteaux et autres logements de la noblesse ont permis à d'innombrables livres de se retrouver à la portée d'un public beaucoup plus large, que ce soit dans des bibliothèques publiques ou sur les étals de libraires ou bouquinistes en tout genre. Des ouvrages très pr

Cet ouvrage m'aura permis de vérifier de manière frappante ce que j'ai déjà eu souvent l'occasion de constater à travers mes lectures vintage, à savoir la difficulté que l'on peut avoir à comprendre l'intention de l'auteur qui n'a pas assez su contextualiser son propos. Alexandre Bosquillon, illustre inconnu, a écrit deux livres : un long

Je ne suis généralement pas un adepte de ce que l'on appelle "Physiologies", cette mode littéraire qui connut un grand succès au XIXème siècle, qui a pour but de caricaturer les différents "groupes sociaux" de l'époque. De grands écrivains s'y sont adonnés, comme par exemple Balzac ou Georges Sand, en passant par toute une ribambelle auto