Six printemps j'faisais mes premières dentsmâcher le monde à pleine bouchéesperdre haleine courir les champssauter les rosiers sauter les haies jamais essoufflé (mais parfois éraflé) un jour de pleurs un jour de rireau matin du monde où l’enfance respire onze printemps j'faisais mes premières armespendant la récré l'orage a rongé l'é
T.B.
T.B.
poésie héroïne des peuples dépossédés
sans qu’on sache comment ma bouche s’est muée en papillon
c’est un chant qui monte du corps qui parle au corps
lance tes phrases à l’assaut de ce vide de roc
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| sans qu'on sache comment ma bouche s'est muée en papillon ; c'est un chant qui monté du corps parle au corps |
T.B.
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Articles à découvrir
Voici que je me rassieds à ma table des arbitrages Sur ma table de travail étale le planisphère Les photos d’identités de tous les batards De fil rouge reliées Le monde humain à plat sous mes yeux Oh putain je n’aime pas du tout ce que je vois Des polis construites sur l’oppression Peuplées d’avortons Et je tiens les noms de certains
Regardant au commentaire d’où phénomène social, tout dépend où l’on place le centre de gravité de la problématique : dans cette affaire est-il question de la souffrance des femmes, de la libération de leur parole, de la souffrance des hommes consécutive à la réponse violente des femmes à la violence qui leur est faite, ou d’un pro
Combien y avait-il de chances que nous nous rencontrions ?Avant j'écrivais des poèmes, j'aimais cela. L'eau coulant sous les ponts, et les étiquettes à fleur d'écume, dérivent vers l'océan, peut-être.Ce n'est qu'une supputation que par-delà l'horizon naisse une embouchure et inévitablement, un grand lac. Quelle était la probabilité que,
Je ne cesse de progresserPetit déjà je fuyaisPetit-à-petit j'ai appris à fuir sans me soucier de moralitéAujourd'hui j'ai dépassé ce stadeJe fuis sans plus me soucier de la loi je déserte Leçon n°1 : toujours se donner mauvaise consciencecela vous donne un coup d'avance sur le jugement des autres Je ne cesse de progresserChaque année nou
Le pire ennemi est un compagnon de route infatigablerien ne sert de sortir laisses et colliers, artificesje ne vois aucune raison de ne pas péter un cableune mienne vie dont je ne tire pas le bénéficeici bas il n'y a que la rancœur de palpablecertains s'en font des zibelines, des décorationssoldat, sors ta gamelle et enfourne ta ration ce soir
Quoi… ça commence maintenant ? Ah, déjà !! Bin…c’est que… je suis pas tout à fait prêt… Y a moyen de… ? Non… bon… bah, j’y vais alors… Il m’arrive parfois de me sentir dépouillé comme un arbre à son hiver Quelque fois le verbe ne me repeuple pas de mes oiseaux migrés Je ne sens aucun nid en mon branchage aucun gazouil
J’ai rappelé les mots à moi Aucune troupe ne m’obéit, aucune armée de serviteurs, mon culte ne compte ni prêtres ni fidèles, ma poésie est dépourvue d’admirateurs, mes proches ont d’autres chats à fouetter, J’ai convoqué mes mots. La plupart resteront sur le banc à regarder le spectacle depuis les tribunes. J’ai voulu appeler
Je suis ce fantôme dévoré d’oubli Qui se cherche une dissolution Dans ce Tout qu’on dit infini Univers sans dieu ni horizon C’est que la vie ne dit rien qui vaille Quand de l’aigle, de l’ours ou du lion Chacun court après sa bataille Et un Graal qui serait la domination Pendant que tant d’êtres meurent De partout, pour aucune bonne
J’ai lu, j’ai écrit. Je suis entré en poésie. J’ai pris le train à la gare Lamartine et je n’en suis pas encore descendu. J’en ai vu des paysages depuis la fenêtre de mon imaginaire. J’ai forcé sur la charnière des mots afin de l’ouvrir au plus large. Et ma voix est devenue poésie. Mais quelle poésie ? Un art de l’insolence