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Cypora Herzhorn

Cypora Herzhorn

Femme, j'aime écrire de la poésie, j'aime m'amuser avec les mots et leur faire dire l'amour, l'amitié, la vie... Je fais aussi de la photographie.
Tags associés : poemes

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Cypora Herzhorn Cypora Herzhorn
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Categorie : Littérature, BD & Poésie

MOTS, ARTS & GOURMANDISE

Promotion de toute œuvre à vocation poétique, photographie, dessins.
Cypora Herzhorn Cypora Herzhorn
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Aux jardins de Corfou

Aux jardins de Corfou

...A Marceline Desbordes-Valmore, J’ai semé une graine au terreau de ta plume -Aux jardins de Corfou une rose a fleuri- Elle était si jolie, qu’au-dessus de l’écume, Le Zéphyr l’a greffée aux fleurs de Saadi. Pourras-tu pardonner ce larcin sans malice Où je n’ai dérobé qu’un peu de leur parfum ? Si de ton paradis tu me vois en c
Bourges

Bourges

Dans ce coin de verdure où la vie se pastelle Quand Phébus au levant s’éveille et se fait beau, Où les pirogues bleues, tranquilles sentinelles Amarrées aux pontons badinent en écho, Le temps du nonchaloir au présent se décline... ... Au soleil de midi, il se fait languissant Et le saule affligé, révérencieux, s’incline Au-dessus de
Babel

Babel

Depuis que j’ai posé mes pas sur cette terre, Elle est dans cet écrin humide et dentelé Où elle se délie de cent mille manières, Lorsque ma bouche dit ou se met à chanter. D’abord, j’ai commencé par y sucer mon pouce, Des babils sont venus étoffer ses discours Puis tous les mots, domptés par ma voix la plus douce, Se sont mis à dan
Comme une page

Comme une page

Comme une page que l’on tourne Sur tous les mots qu’on a écrits, Sur le passé je me retourne : Un demi-siècle de survie ! Et je m’en vais, de chambre, en chambre, Dans les couloirs de ma raison Et, dans la cheminée qui flambe, Je vois danser des papillons. De la grand’nappe des nuages, J’entends pleurer un violon : Ce n’est que mon
Biographie

Biographie

Je suis née à l’hiver mil neuf cent cinquant'sept, Et la langue du froid m’y a ensorcelée, Car la neige tombait attisant la tempête... ...Dans des langes givrés, ma mère m’a vêlée. C’était en février, qu’au berceau de ma vie, La bise s’invita, mi-démon et mi-ange, Bénissant ma venue d’un baisé engourdi, Epinglant, sur ma
Au tableau de l'aurore

Au tableau de l'aurore

Au tableau de l’aurore où ma craie se dépose, Aquarellant les cieux de toutes les couleurs, En prélude au printemps, s’épanouit la rose Et fondent sous ses pas les givres de mon cœur. Derrière le miroir se dessine, en écho, Le spectre éblouissant d’un frisson de lumière, Ricochant sur le tain comme deux gouttes d’eau Quand nos rega
Cauchemar

Cauchemar

Je ne sais plus chanter, Je ne sais plus aimer, O Angoisse ! Angoisse rengaine Que veux-tu de moi ? Solitude, Maudite solitude Que fais-tu de moi ? J'ai comme l'impression bizarre De faire partie d'un monde à part, Un cauchemar où je déambule Comme un somnambule. J'ai peur dans mon errance solitaire De finir un jour sous la terre Sans avoir rien
Bébé phoque

Bébé phoque

Je suis né quelque part au sein de la Banquise, Où je vivais heureux, candide et innocent, Et j’écoutais chanter l’hymne froid de la Bise Qui me parlait d’amour auprès de ma maman… …J’aurais voulu grandir parmi ceux de mon âge, Entre les vagues bleues, pêcher au cormoran, Profiter, pleinement, de ce bel héritage Qui m’a donné
Comme une douce main

Comme une douce main

Comme une douce main, tout en délicatesse, Se pose avec amour sur le front d’un enfant, La page, sous mes doigts, se prête à la caresse Quand ma muse s’amuse et sème à tous les vents. Quand je glane des mots dans le terreau de l’âme, Que le silence vêt parfois de nostalgie, Dans mon cœur-encrier, ma plume se fait larme Dont l’encre,
Confusion

Confusion

Un fragment de cristal a brisé mes hublots Et s’engouffre la nuit qui bâillonne mes lèvres, Puis, le tango du mal en étouffe l’écho : Quel est donc ce serpent qui me donne la fièvre ? J’ai perdu la notion de la fuite des heures Effilochant les liens de mes incertitudes ; J’ai gommé tous les mots -ceux qui viennent du cœur- Je ne sai