Je me réveillai aux environs de midi. Armin dormait encore, son bras était toujours passé autour de moi. Nous n'avions pas bougé de la nuit. Je me surpris à l'admirer dormir, il était beau, réellement, objectivement, beau. J'avais énormément soif et besoin d'aller aux toilettes, mais je ne voulais pas risquer de le réveiller, alors qu'il

Je rentrai chez moi et passai la soirée dans ma chambre, à pleurer. Je pleurai pour plusieurs choses : d'abord, parce que j'aurais voulu qu'Armin et moi soyons amis, tout aurait été bien plus simple, ensuite parce que j'avais honte de l'avoir embrassé, et finalement parce que je savais que ma relation avec Castiel touchait forcément à sa fin

J'étais encore maussade au moment de monter dans le car à neuf heures le vendredi matin. Nous avions trois heures de route avant d'arriver à notre destination : le 12e arrondissement de Paris, plus précisément le bois de Vincennes qui abrite la Cartoucherie et la compagnie théâtrale du Théâtre du Soleil. Je m'assis au fond du car, mes éco

Après le concert, nous sortîmes tous les six en ville, boire un verre. Nous rîmes tous ensemble, mais je sentais bien qu'il y avait un léger malaise. Iris me jetait des coups d’œil interrogateurs de temps à autres, se demandant sûrement ce qui avait provoqué ce revirement de situation, pourquoi Armin et moi étions sortis ensemble des toi

Lorsque je me réveillai le samedi matin, je restai quelques instants dans mon lit à réfléchir. Ces trois dernières semaines de mon existence avaient été les plus éprouvantes émotionnellement. J'avais toujours eu une vie tranquille, fade. Mon arrivée dans le lycée Sweet Amoris, et surtout ma rencontre avec Castiel, m'avaient réveillée.

Lorsque la pièce fut terminée, et après que le public eut applaudi durant plusieurs minutes, les lumières se rallumèrent. Je me levai rapidement, pour échapper au contact brûlant de mon voisin. Je pliai rapidement ma couverture, et sorti en évitant le regard d'Armin. Dehors, je pris une grande inspiration. L'air frais s’engouffra dans mes

Le lundi matin, j'arrivai en avance au lycée. Je m'assis sur le muret avec mes écouteurs sur les oreilles et envoyai un message à Castiel pour savoir s'il comptait venir en cours. Quelques minutes plus tard, Armin s'assit à côté de moi et on parla jusqu'à la sonnerie. Castiel ne répondait pas à mon message, il devait vraisemblablement dorm

La semaine suivant la bagarre passa lentement, très lentement. Même entourée de mes amis, je me sentais seule. Alexy, Kentin, Iris et Violette faisaient comme si rien de ne s'était passé, sûrement pour me ménager. Peut-être parce qu'ils sentaient que j'étais au bord de la crise de nerf. L'évocation du prénom de Castiel ou d'Armin me donn

Je ne savais pas comment aborder la conversation avec Castiel, j'avais besoin de conseils. Je n'étais pas encore assez proche d'Iris pour me confier à elle à propos de cela, même si j'étais certaine qu'elle aurait été prête à m'aider. J'étais un peu gênée à l'idée de parler sexualité avec ma mère, même si nous l'avions déjà fait

Quel que fut le plan de Laeti, je ne m'en souvins plus. Sous la pression, j'avais continué à enchaîner les verres de vodka. Ma tête me tournait alors que j'étais en train de danser langoureusement, indifférente à ce qui m'entourait. Une main effleura ma taille, ce qui me fit sortir de ma bulle. Castiel, complètement soûl lui aussi, dansait