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Christian MONTHEARD

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Tags associés : poemes

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À peut-être dire

poésie actuelle à faire vivre, chansons en recherche d'airs, ou un peu de tout avec des mots
Christian MONTHEARD Christian MONTHEARD
Articles : 31
Depuis : 06/01/2017
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Comme aile

Comme aile

Comme aile Connais-tu l’oiseau feuille et l’oiseau racine Et tout en eux qui voyage, mais au sol jamais lié Et l’oiseau soleil, plume d’or sur un lointain ciel Qui règne sur un peuple aux pattes enserrés Parmi les éboulis , graines qui bougent, mouvement d’ailes déployées Ombre et lumière d’une trajectoire jamais tracée Et cri,
Café Colère

Café Colère

Café Colère La colère se lève à trois heures dans le silence immeuble elle a froid aux mains au cœur aux pieds grignote un refrain la colère saute des repas serpille des parquets se fait mal au dos courbé la colère porte la solitude comme une veste en peau retournée son animal intérieur qu’elle nourrit à genou ignore le nom de la main
Tout le temps

Tout le temps

Tout le temps Tout à remonter le temps homme de mains au subtil mécanisme tu étais à mes yeux mouvement autant que j’imagine dedans bouger l’être les semaines engrenées aux semaines nous poussaient à grandir avec des saisons de guignes des époques de poire ou de laitue invariablement le balancier les aiguilles et les rêves à s’endor
À tant

À tant

À tant À tant danser qu’on étreint le soleil celui sous la peau, celui qui coule de la tristesse il faut au corps mettre des mots dessus chargés d’un nombre de pas ils feraient un quartier de vie un grand ensemble tactile, un nous accessible à tant danser qu’on oublie le squelette des choses que tout n’est que chair, chaude acceptation
Bouge langage

Bouge langage

Bouge langage Bougent temps terre et sentiment aucun verbe ne détruit aussi rapidement la fusion embrasse les langues on perd un feu par jour tant de distance parcourue par la peur du silence il faut parler comme l’avenir déjà l’œil s’exprime dans le créole du monde l’homme aussi seul que le sens un jour nous saurons ne pas comprendre
A l’orange de la terre

A l’orange de la terre

A l’orange de la terre Flotter sur une coque de paupière Une peau de rêve à l’envers A l’orange de la terre Au mélange étranger Traces de genoux et de ventre Référence au passé Trouver l’enfant à attendre au beau milieu de soi S’assurer qu’il y soit Sentir qu’il t’y sent Qu’il y croit.
Vous seuls

Vous seuls

Vous seuls Quand je n’arriverai pas je ne vous dirai pas bonjour je ne prendrai pas votre main Je n’entendrai pas vos phrases simples de bienvenue Vous n’aurez pas le poids sensible du chagrin Je ne vous suivrai pas là où vous oubliez que vous êtes heureux Nous ne pourrons pas nous asseoir et chercher un meilleur avenir à nos enfants Avec
Au bout du champs

Au bout du champs

Au bout du champs Au bout du champs trouver une route qui mène à un pays où vivent des idées où se fracassent des illusions où s’achète la lumière où se paye la vie , où la nuit est aux enchères où s’affrontent les itinéraires où s’écharpent les immeubles où coulent les rues et leurs visages la main qu’ils donnent et qu’il
Alors

Alors

Alors Alors je lâcherai mes enfants du haut de l’âge, gouffre réfléchissant et la pesanteur du bras me dira les ans la bouche sans salive les mots sans mouvement le peu d’espace le trop d’avant alors j’écrirai l’abouti le corps et l’écorce, le repas tant servi et chaque nœud de corde calera l’infini l’encre seule à vieillir
A l’âme l’eau

A l’âme l’eau

A l’âme l’eau Je vague Je plage et je rocher tour à tour Je furie, je tempête et tu mer étale Nous grains de sable mêlés, nous embruns nous dulce rouge Nous flux , reflux et nous ressac Je crête d’écume Et tu coucher de soleil