Hier au soir…pas terrible, moral bancal. Madness* me regarde avec amour, ses yeux d’or m’envoient des rayons lumineux. Seulement les maux grondent : ils remontent, ils ricanent, ils titillent !!! Je me sens si fatiguée… Soudain dans ma tête, ça bouge, ça pulse… Madness le sent, je sens son poil soyeux sur ma joue. LES MOTS !!! Ils arr

Aujourd'hui, mon fils a vingt ans, Il est très fier de sa personne, Je n'ai pas vu passer le temps, Les années m'en ont fait un homme. Pas si loin, le jour de sa naissance, Où j'appris que j'avais un garçon, Il venait combler nos espérances, Promettant d'égayer la maison. C'était hier... Il y a dix ans, Tout blond, le regard moqueur, Espièg

Magasinier de l’univers Tiens, ce petit chemin il est charmant, Madness* sur mon épaule hume et se laisse porter ! Les senteurs me détendent, les plantes m’apaisent … Des moments comme je les aime. ZUT ! Ca va pas non ??? Madness vient de rentrer ses griffes dans mon épaule ! Pas son genre pourtant … Ses oreilles sont pointées, ses yeux

J’ai remarqué, et que ce soit en écriture, en peinture ou en musique … que ce qui sort de l’ordinaire, bien qu’étant exceptionnel, émouvant et magnifique, est très souvent le produit du bouillonnement de la souffrance intérieure. Il en est de même pour les choses les plus drôles. Afin qu’elles retiennent l’attention et fassent

AIMER... C'est voir s'ouvrir les horizons, briser les murs de la prison où l'on se tenait enfermé C'est vivre au pays des merveilles, c'est donner raison au soleil, découvrir comment l'allumer C'est aller bien plus loin que tout, être plus fou que tous les fous, plus innocent qu'un nouveau-né C'est donner tout avec les yeux, c'est être bien p

Au son de la musique, faisant vibrer son corps, Elle ondule, elle danse, sur un air de Jackson. Voyageant dans un rêve, elle se meut, elle se tord, Voilà qu'elle s'est enfuie, elle n'est là pour personne. C'est dans l'euphorie des accords, qu'elle entre en transes Car, désormais de sa vie, fait partie la danse, Tournoyant sur la piste, venant c

Dimanche 2 novembre 1969…. Elle est arrivée, Laetitia ! Pas facilement mais elle est enfin là ! Vif argent, pétillante, rieuse, moqueuse ! Puis survient, à ses 2 ans, la maladie dite «orpheline ». Durant cette longue et douloureuse maladie, elle est restée un rayon de soleil courageux. Jeudi 7 février 1974 …. Le rayon de soleil s’est

L'aube d'un décembre hivernal M'emporte dans l'aurore glacial La neige feutre mes pas incertain Vers le mystère d'une vie de demain Partir sans se retourner Laisser derrière ses regrets Pour un futur considérer Avancer et oublier les secrets Dernier regard sur ce passé Dans mon manteau je grelote Dans mon coeur l'image caressé En silence je s

Pour l'enfant de Corée, dont le destin fut l'exil, Nous avions tout appris, de ce pays du matin calme. L'adoption en ces temps, n'était guère chose facile Et l'attente interminable a fait verser bien des larmes. Sais-tu que nous avions tant d'amour à te donner Que, dans notre imagination flottaient des cheveux noirs, Nous rêvions de tes yeux r

Il y a des démons, Le tabac, l’alcool, la drogue, la maladie Mais que dire de ceux d’une vie Lorsqu’elle parait stérile. Lorsque l’on a souhaité leur bonheur Et que l’on s’entend dire : Tu rythmais notre vie d’enfants, Tu faisais la pluie et le beau temps. Alors que A sa manière Il croyait leur donner Du bonheur, des valeurs, une