Wenceslas, mon doux fantôme, Qui chemine mon esprit Et rôde autour de mes pensées Hélas ! N’as-tu pas bien compris Que j’ignore ce que tu sais ? On y interdit mon âme Je ne peux tous ces murs franchir Ils me brûlent et on me damne, Le remède serait mourir Et j’attends qu’ils me condamnent. Je ne sais plus où me sauver. Le Ciel est t

Retenir son souffle, savoir fermer les yeux Et du bout de nos doigts tutoyer les anges Se laisser caresser au gré de leurs louanges Et se rendre compte que l’on est amoureux. L’amour est un poignard inséré dans son coeur S’enfonçant un peu plus à chaque mouvement S’il est vrai que l’espoir est un soulagement Il n’est pas de remède

Il est venu ce temps au son des carillons D’éprouver à nouveau à l’heure solennelle La souffrance divine sculptée sur médaillon Accusant les défauts des tâches originelles On voit le sang couler des épines de houx Car dans chaque goutte s’inscrit la délivrance Mais plus rien ne retient ce si triste courroux Et nos larmes alors rachè

C'est le temps des vendanges, de la Terre nourricière... Alors je viens à vous, le soleil au zénith, dans la lumière mûre d'une grappe de raisin. Si le vent m'accompagne, il est doux et léger, le frémissement d'une feuille. Je me réjouis des mots, carmins, que vous semez, telle la couleur d'un vin, capiteux et fort, qui me monte à la tête

Si je prends ma plume, si j’ose t’écrire C’est pour toi musicien, j’aimerais tant te dire Que lorsque j’écoute tous ces sons enchanteurs Mon âme tout à coup semble vaincre la peur. J’ai cru voir ton regard où est né l’émotion Car tes yeux ont fixé juste ta partition Et tes doigts par magie ont frôlé l’instrument Pour ne po

Habile de ses mains, elle caresse les touches D’ivoire et d’ébène, de marbre et de pleurs Les clés mystérieuses amies de son bonheur Les sons divinisés naissent de leurs bouches. Le piano retentit aux baisers de tes doigts Domicile adoré, sali, miré, doré Je valse de plaisir sur le vieux sol ciré Et mes pas non lassés m’amènent jus

Le rêve est une poussière, mais la poussière est une réalité. Je suis à la recherche d’une vie. Moi ! qui ne suis qu’un triste fantôme, J’erre dans ce manoir que l’on dit « maudit », Je ne suis que poussière, je ne suis pas atomes. Et je glisse le long des murs toujours seul Car personne ne connaît mon existence Moi ! le mal-aim

J’ai laissé dans mon cœur mes pieds enracinés Dans ce pays lointain aux arbres flamboyants Mon esprit tourmenté de souvenirs bruyants S’exhale dans la moiteur des rythmes déchaînés. Aux sources du Congo, l’eau se transforme en or Tel un objet précieux, fragile et dérisoire Si les lèvres sourient rien qu’à l’idée de boire C’e

Que m’importe la haine, l’envie et la fureur Les jardins opulents, la douceur des velours Que m’importe la grâce, joyaux et beaux atours L’excès et la puissance sublimés à chaque heure. Le ciel est un dôme aux astres flamboyants Pour qui sait l’apprécier à sa juste valeur Il se dévoilera à chacun à son heure Irradiant sa beauté

On m’a pris l’enfance dont je rêvais toujours Dérobé des instants, des mots et des regards Mon corps fut arraché de l’abri d’un amour Et jeté dans l’enfer sans pouvoir crier gare ! A l’ombre du fusil, je chantais doucement Pour ne pas que ma voix atteigne les cieux J’avançais pas à pas, mes cheveux dans le vent Absurde animal s