Pas encore inscrit ? Creez un Overblog!

Créer mon blog
fabrice

fabrice

Tags associés : mes poemes, mots de poetes

Ses blogs

Pot à poèmes

Mes mots, ceux des autres qui m'ont touché, fait rire ou sourire...
fabrice fabrice
Articles : 33
Depuis : 31/07/2006
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Le 20 septembre

Quand j'eus dit tous ces mots, Que tu ne veux entendre, Ces mots au goût de cendre, Pour toi ces maudits mots, Tu te lèves du lit, Comme tu le fis tant, Le corps encor content Du plaisir accompli. Et quand le regard droit Enfiché dans le mien, Tu dénoues d'une main D'un geste habile et froid Ton peignoir blanc cassé Tombant sur le parquet En u

Quand pourrai-je ?

Quand pourrai-je ? Quand pourrai-je ? Un jour d'été ? Un jour de neige ? Un matin pale à la rosée Ou un soir entre chien et loup ? Quand pourrai-je redéposer Une caresse sur ta joue ?

Ce passant...

Ce passant Sous la pluie Personne ne voit ses pleurs Cet enfant Dans le bruit Personne ne voit qu'il meure Ce mourant Dans sa nuit Ne peut cacher sa peur Ces amants A minuit Savent bien qu'ils se leurrent Tous ces gens Qui s'ennuient Ne trouvent pas d'ailleurs En frappant A ton huis Rêvais-je de cet ailleurs Un avant Un depuis Au cœur, le temps d

Pas sectaire pour deux sous

Le mardi, après la manif De l’éducation nationale Je réconforte, c’est bien normal Un prof de sociologie juif Le mercredi, je passe le temps Avec un pasteur protestant J’ai la visite le jeudi soir D’un disciple du Vatican, Un catholique pratiquant Qui vient avec son encensoir Le vendredi, ça vient ça va Entre un témoin de Jéhovah Et

Mélancolie (Yves Duteil)

Il y a des jours où, quand le jour se lève, On voudrait rentrer tout au fond d'un rêve Et puis, soudain, lorsque le clocher sonne, Il y a des jours où l'on n'est plus personne. Alors, on ferme les yeux un instant. Quand on les rouvre, tout est comme avant. Les gens vous voient mais leur regard s'étonne. Il y a des jours où l'on n'est plus per

Les mouettes (Jules Lemaître)

Par les couchants sereins et calmes, les mouettes Vont mêlant sur la mer leur vol entrecroisé, Tels des gris souvenirs pleines de douceurs secrètes Voltigeant dans un coeur souffrant, mais apaisé. L'une, dans les clartés rouges et violettes, D'un coucher de soleil, fend le ciel embrasé, Une autre comme un trait, plonge dans les eaux muettes O

Le vingt-deux septembre (Georges Brassens)

Un vingt et deux septembre au diable vous partites, Et, depuis, chaque année, à la date susdite, Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous... Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre, Plus une seule larme à me mettre aux paupières : Le vingt et deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous. On ne reverra plus, au temps des feuilles mortes,

Perdus...

Les amours perdues Ne reviennent guère Les amours perdues Ne reviennent plus Tout le temps perdu Le temps de naguère Tout ce temps perdu Ne reviendra plus Toutes les vies perdues Au feu, à la guerre Toutes ces vies perdues Ne reviendront plus Les marins perdus Ceux qui naviguèrent Sur des mers perdues Ne reviendront plus Toutes ces femmes perdu