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L'antre

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Au bout de 365 jours, révolution de la Terre, lentement, qui tourne sur elle-même, retour au premier jour. Peindre le vivant, revenir à la lettre.

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Je proclame le retour du littéraire. Littérature, politique, écriture, sexe
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Articles : 243
Depuis : 12/08/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Notes de voyage : Tanger - Plage, départ du Maroc (I)

Le samedi 11 août 2012, Tanger Ne pas faire de ce jour le dernier. Tanger, je me lamente. Ne pas faire de ce jour un jour de départ. Rien. Défier le temps qu'on fige en le niant naïvement. Vivre jusqu'à la dernière seconde comme si elle ne précédait aucune autre dont dépendrait un changement. Vivre un temps inoffensif. Place du grand Socco

Notes de voyage : Tanger - Homosexualité

Le jeudi 9 août 2012, Tanger Il est tendre d'observer Pablo perturbé par la rencontre d'avec un marocain. Il lui a dit qu'il l'aimait. L'autre tout aussi bouleversé l'a quitté précipitemment. Tout cela me semblait un peu puéril, mais c'est, je crois, nécessaire. Je pense qu'avec la répression de l'homosexualité, la difficulté de la vivre

Notes de voyage : Tanger

Le mardi 7 août, Tanger, au café Hafa Hafa veut dire petite terrasse. La mer est bleu foncé, parsemée d'écumes comme de petites touches de couleur blanc oeuf. Un grand voile de brume masque la côte espagnole. Un jeune du café repeint de blanc les murs de la terrasse. Seuls le bruit de la mer et le mouvement du vent dans les arbres rythment c

Notes de voyage : Tanger - Anta chourouk- détroit de Gibraltar

Le Mercredi 8 août, Tanger Anta chourouk-Détroit de Gilbraltar Les terres nous séparent, Au milieu La mer. Le désir se nourrit secrètement de mots Réenchante la même étoile qui s'éloigne. Toujours, le silence ancré en éclairement. Tu montes et descends, amarres l'ailleurs. Je ne vois jamais rien de toi mon amour. L'eau témoigne par de g

Notes de voyage : Tanger

Dimanche 5 août, Tanger La nuit fut agitée par le vent. Le matin est nuageux. Je suis dans la chambre. Chambre noire où le temps ne passe pas. Je suis ici en vacances à Tanger et pour la première fois de ma vie, après les vacances, il n'y a rien qu'incertitude. J'attends un poste de professeur. L'éducation nationale en France aura mis seulem

Notes de voyage : Tanger

Le vendredi 3 aout 2012, tanger Son visage est neuf, démoulé fraichement de l'argile, présent de la terre. Le ciel, Tanger portent le nom de Souhail. Un soleil. La douceur, l'immensité du regard noir et ses mains, son corps, grand, qui sans cesse s'allonge à nos va-et-vient recouvre l'ensemble des images que j'avais accumulées jusque-là. De

Révolution et poésie : Moncef Ouhaibi, poète tunisien

Que toute chose se taise ici, ce vendredi : le frémissement des oiseaux, à l'aube de la Tunisie verte, ses cloches qui sonnent depuis un arc-en-ciel, ses arbres qui chantent. Que toute chose se taise : les sons des téléphones, le bruit des pioches. Que toute chose se taise ce vendredi : les femmes pleurant notre voisin qui agonise ce vendredi l

Notes de voyages : Tanger, café Hafa

Le 2 août 2012, après-midi au café Hafa Je suis face au détroit de Gibraltar. Le ciel est vaporeux. Trois petites barques de pêcheurs sont près de la côte. De chaque côté, les deux continents s'étirent, entre lesquels les mers se dégradent de bleu et de gris. Lointainement, de longs bateaux de marchandises forment des barrettes qui sembl

Notes de voyage : Tanger

Le samedi 4 août, Tanger Marine me demande un poème. Cela me fait sourire ; je ne suis pas poète. Je ne peux pas? Quel poème écrire ? Je ne connais pas de poème plus tendre que sa présence. Ce que je retiens dans l'air du Maroc est sa voix, ses chants dont j'appréciais le timbre, la douceur, l'acuité, l'envol. Sa douceur tout le temps à T

Je ne suis pas mélancolique

Je ne suis pas mélancolique. Ce court voyage est plus vieux que la distance ne laisse penser, que la durée ne laisse croire. Je ne compte plus l’année qui s’étend en âge. Ce qui sert à faire la route a crû la douleur de ce qui m’avait fait partir. Je suis prisonnier et sans frontière. A grands espaces à soi offerts, nul endroit ne tr