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Agathe

Agathe

Fonctionnaire off, étudiante en science politique, écrivain en -éternel- devenir le reste du temps, photographe -très- amateur à mes heures, passionnée, gourmande, rêveuse, curieuse, pa

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Le monde agathien

"L'humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la suprématie de l'homme sur ce qui lui arrive." Romain Gary
Agathe Agathe
Articles : 329
Depuis : 29/03/2010
Categorie : Politique

Articles à découvrir

Petite lettre fort naïve au Marchand de sable et à Morphée

Cher Marchand de sable, Cher Morphée, Depuis un bon mois déjà, vous m'avez délaissée. À peine m'accordez-vous trois ou quatre heures par nuit de repos. Ou devrais-je dire, de répit ? Oh, j'exagère un peu, parfois, je compte cinq heures du sommeil de la Juste, et je m'en trouve presque transportée de joie. Marchand de sable, vous m'oubliez

Billie des Guillerets-gruyère

Billie avait passé toute son enfance dans le quartier des Guillerets que son père avait rebaptisé les « Guillerets-gruyère » à cause des chantiers incessants. Aux Guillerets-gruyère, la rue principale avait joué les éventrées pendant … des mois ? Non ! Des années ! Tranchée à gauche un temps, tranchée à droite le temps d’après,

Journal d'une hypersensible dans un monde de brutes, Episode 3

Quand on est hypersensible, on est toujours ou presque, en "trop plein d'émotions". Ou alors les émotions sont extrêmes, elles nous font le coup des montagnes russes. Alors, pour gérer les émotions, on a besoin d'un doudou. Oui, un doudou ! Un truc qui apaise, qui rassure. Quand on est hypersensible, on est un peu un éternel bébé. Mon doudo

Chronique inutile des nuits d'une apprentie insomniaque anonyme

Cette nuit, c'est dingue, j'ai relativement bien dormi. D'un sommeil léger, mais plutôt apaisé. Presque pas de combat avec mes oreillers, à peine deux ou trois coups de talons dans le matelas. Bien sûr, la nuit ne fut pas complète, ne rêvons pas. Mais, dans mon réveil, je n'ai pas trop lutté. C'est qu'on ne lui force pas la main à cette b

En 2015, je suis toujours vivante

Au cas où quelqu'un s'inquiéterait de l'encéphalogramme désespérément plat de ce blog, qu'il se rassure : je suis toujours vivante. Oui, oui, je vous assure ! Toujours vivante, et en blocus ... Ah, examens, examens, quand vous me tenez ! Cette fois, c'est la dernière ligne droite. Enfin, je crois. Enfin, j'espère. Il s'agit d'aller décroch

Journal d'une hypersensible dans un monde de brutes

On vit dans un monde de brutes, de m'as-tu-vu, de fiers à bras. C'est pas un jugement de valeur, juste un constat. Pas facile de s'y faire sa place au soleil quand on est une chochotte hypersensible comme moi. Faut se façonner toute une carapace et se trouver tout plein de planques pour chialer en paix. Ou alors des excuses. Zut, j'ai une poussi

Journal d'une hypersensible dans un monde de brutes, Episode 4

Quand on est hypersensible, la socialisation c'est vraiment pas coton. Parce que socialiser, c'est faire face à un flot d'émotions, celles des autres, en plus des siennes. Alors, il faut toujours veiller à ne pas faire déborder l'éponge. Il y a plusieurs techniques, trucs et astuces. Prendre ses distances d'abord, le plus possible ... ne pas s

Journal d'une hypersensible dans un monde de brutes, Episode 2

Quand t'es hypersensible et que t'es juste un tout petit peu fatiguée, le moindre bruit, le plus faible murmure se transforme en carillon dans ta tête. Le coup classique, c'est le gars qui renifle dans le train. Dès que t'as entendu le premier reniflement, ton voyage est fichu, irrémédiablement. Alors, désespérément, tu essaies de te concen

Ceci n'est pas un poisson d'avril

Si longtemps que je néglige ce blog, alors qu'il y aurait tant à dire, à raconter, à explorer. C'est que j'ai l'impression d'avoir sombré au fond d'un trou, ou d'un océan de médiocrité. Alors bon, je ne me sens pas trop d'attaque en ce moment pour aborder des sujets un peu intéressants, un peu complexes. Cette situation est le résultat de

La prophétie ne se réalisera pas

Quand je suis arrivée au FMP, un collègue m'a dit, dans son plus bel accent flamand : "Hey filleke, j'espère que tu seras encore ici dans trente ans !". J'en ai frissonné d'effroi, parce que "fonctionnaire", ce n'était vraiment pas fait pour moi. Pourtant, ce fut pour moi une période heureuse. On avait bien voulu de moi. On m'avait fait confi