Cascades de printemps Un sourire de l’aube le crépuscule du vieillissement les grincements de dents du temps les sentiments mal vécus de l’ordinaire sont autant de joies et peines que la vie offre certains à arracher les affreuses herbes du diable d’autre à offrir aux regards des bouquets de beautés l’heure est venue de quitter le hasa
Guy Aguenier
Guy Aguenier
auteur de poésie... "coin de jour"... "ignardises"... "testamenteur"
aux éditions du Panthéon
"le vrai tout" éditions Edilivre 2011
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Articles à découvrir
Tète dans le cœur Petits chemins escarpés Escapades poétiques du réel Laisser mijoter à feu doux longtemps Éternité sur un divan vers une patience incomplète Une rêverie sur un escabeau une tête se glisse sous la jupe Elle s'immobilise moment de jouissance aussi aveugle qu'exquis Froissement de chair sur fond de promesse d'une aube sans
Ruines en sursis. Ne sommes-nous que des amalgames de ruines. En sursis d'exécution sommaire. Nos cendres ne sont-elles que déchets minéraux. Promises à la stratification dans le cycle du carbone. Sommes-nous autre qu'une particule orpheline. Agitée au gré des souffles entre vents et tempêtes. Que restera-t-il des jours perdus. Dans l'abîme
Du dernier au premier. Il va de soi qu’il en existe toujours un qui a précédé l’autre. La chaîne est sans fin du dernier au suivant. Le premier succède au dernier sur la partition du vivant. Avec toujours l’interpellation du début des origines. Jusqu’à la perspective angoissée de l’apocalypse du dernier. Juste avant l’éternité
Bon alors. On n'a plus faim. On étouffe. De rêves à l'envers. On ne veut plus mourir. Ne plus avoir mal. On veut tout. Tout de suite. Et jouir jusqu'à plus soif. Mais a-t-on réfléchi sur ce qu'est vivre. Se lever. Se battre pour exister. Lutter pour garder un vestige de sauvagerie. Un brin de liberté. Avons nous la volonté de regarder en fa
Orange amère. Derrière les barreaux les fruits sont amers. Même l'orange. Avec arrière-goût de passion. Voit rouge. Avant l'explosion des tensions extrêmes. Servi en feuilleté de confettis. Sur fond de confusion. Les coûts sont frappés. De monnaies pré-sonnantes. Embûches versées au menu des conversations. On entretient de savants rappo
Se contenter du naufrage Entre modernité intelligente vieilleries révolues Paperasseries inappropriées multiplication des erreurs Pour éviter la chance patouiller les politiques de l'ignorance Choisissant entre nouveau ancien paradis enfer jouer le dilemme Refuser la tyrannie factice de l'institution éviter tous les modèles Lâcher le pied de
Blessures intimes . Titre d'une difficulté de vivre. Au rendez-vous des turbulences. Dans le boudoir des blessures intimes. Point d'orgue des calvaires ordinaires. Qu'il s'agisse d'enfant, d'adolescent, d'adulte, victime ou bourreau, ou senior en perte de vitesse sur le chemin de la mort. Les uns et les autres en mal de maîtrise trébuchent sur l
Passage sans témoin Quelque chose de l’homme allait naître C’est comme ça que j’ai rencontré ma mère Au cours de l’année qui a précédé ma naissance Le souvenir du big-bang que j’ai ressenti est flou Je porte encore l’onde de choc qui m’a conçu De fond en comble Jusqu’à en être confondu Vers le septième mois j’ai compr
Persiennes Larmes. Le temps a pris l'âme à rebours. Orbites assiégées de persiennes invisibles. Ombres des revers ensevelis sous l'écume. Aujourd'hui pris dans un refus d'ouverture. Les horloges amarrées en amont ont cédé. Le futur s'invite. Traître sans perspective. Heure du désastre des lumières disparues. Ténèbres. Ou juste un jour