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Catherine Barbé

Catherine Barbé

j'ai commencé le nez au vent , pressée de faire, d'écrire de publier. En septembre 2014. Faire d'abord, réfléchir après ! Sur la matière plutôt que sur du vent. Aujourd'hui j'aurais plutôt le nez dans le guidon, mais dès que je me retrouve en apnée, je lève la tête et respire l'air du temps. Le nez , l'air et le temps ! Aujourd'hui après deux années d'essais, je commence à avoir une idée de ce que ce blog pourrait être. Voici en quelques lignes le fruit de mes ardentes cogitations. Les bases, mes centres d'intérêt obsessionnels : les origines, de tout, de moi, des langues, des mots... Par suite les mythes et les contes, toute sorte de littérature, de toute nationalité, les sciences humaines (que j'oppose rigoureusement aux sciences dites exactes. J'ai passé plus de trente à le répéter. Et je persiste!). Je ne crache pas évidemment sur la physique quantique. Les maths m'ont amusée à une époque. Mais les maths, c'est la mort (voir Raskolnikov!) J'ai passé ces quarante dernières années à essayer d'accepter l'impromptu, l'inopiné dans ma vie. Et dans le même temps à mettre en perspective l'arsenal sécuritaire contemporain destiné à contrôler l'incontrôlable. J'ai passé le reste de mon temps à regarder les hommes de mon entourage et à me demander pourquoi certaines émotions faisait sortir de leur bouche la voix de leur mère, les intonations, les mots, la structure des phrases, comme s'ils étaient habités. Dans les moments qui restaient, je me suis regardé vivre et me suis morigénée toute seule : « mais arrête ! On dirait ton père ». J'ai conçu de ces observations une curiosité pour les femmes et les hommes, mes semblables, mais aussi plus généralement pour le masculin et le féminin, ce qui, au vu de ce je viens d'écrire n'est pas exactement identique. Pour l'humanité enfin, dans sa complexité, son ambivalence, ses semblances et différences ? Ainsi, j'ai 'attaqué' Moire par petites touches j'ai esquissé pendant deux ans, tenté de reprendre d'anciens écrits, ravauder... Mais à l'évidence cela m'ennuie. Trop sérieux. J'ai toujours aimé travailler en m'amusant et le contraire, comme le recommande notre vieil Horace. (poète latin sponsorisé par Auguste, premier empereur romain). Après ce récapitulatif rapide, j'en arrive à cette évidence que ce qui m'intéresse dans la vie, c'est de soulever des lièvres, vieux restes de ma vie sauvage en compagnie d'Artémis chasseresse, dans les plaines du far-west, à cheval sur le coin de mon lit ...  « un vrai garçon manqué » ils disaient ! Un fois que j'ai débusqué la bête, je la suis de plus ou moins loin, l'observe. Plutôt adepte du safari images, pas armée, pas tuer. Vivre et laisser vivre. Sauf peut-être les chats quand ils prennent mon jardin pour leur fosse d'aisance puisque je n'ai pas de chat qui défende le territoire ! Là je passerais bien Brel « j'ai jamais tué d'chat » Voilà ce qui me plaît, les associations que d'aucuns trouveront loufoques. Mais quelle richesse ! Elles sont à l'origine de certains articles de Moire, inspirations du point du jour offertes au regard du soleil couchant. Mais aujourd'hui s'ouvre une ère nouvelle, celle de l'engagement et du combat ! Moire déploie ses ailes sur son aire, elle s'ébroue. Time is coming !

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Œil de Moire...Imaginaire...ombre et lumière

Est-ce l'hiver qui longe à présent la route noire, ou bien le spectre des enfances sacrifiées ? L'étendard des vieilles rancœurs est brandi et au sommet de barricades sans âge se dresse l'ombre des désespoirs. C'est ainsi que s'affichent les ravages d'un totalitarisme aveugle : il déverse son lot de fantasmes propres à alimenter la Terreur chez tout un chacun. Aliénation, sidération, pétrification... Alors dans ces conditions, aucune chance que la peur cesse de nous submerger, nous tous chacun, sommés/ées de nous soumettre, et surtout en silence ! Faut-il le répéter encore : dans des situations récurrentes dans l’histoire de l’humanité, la peur envahit l'espace, collectif et privé, au quotidien. Au centre des préoccupations : la sécurité. Quand surgit l'inconnu, l'impromptu, l'inopiné, sous quelque forme que ce soit, il semblerait que la peur se projette avec constance sur l'autre, l'étrange étranger : il se trouve toujours des figures pour servir de bouc émissaire...
Catherine Barbé Catherine Barbé
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Depuis : 28/09/2014
Categorie : Littérature, BD & Poésie

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L'insurrection, un droit inscrit dans la Constitution de 1793

D'une révolution à l'autre... c'est toujours la Liberté qui guidera le Peuple. On pourra revoir la version de Delacroix, 1830, mais l'Histoire contemporaine n'est pas avare en la matière. Ci-dessus au Burkina-Fasso, octobre 2014. lien sur over-blog : Wakat info. Oublieuse mémoire ! À travers l'histoire du "*Droit à l'insurrection", panorama