Il fait froid. C’est un fait. Peut-être -25 ou -30 degrés. Le matériel gèle rapidement. Impossible de le toucher à mains nues. Oui, il fait décidément bien froid. Le vent s’est légèrement apaisé depuis le début de l’ascension. Pourtant continue-t-il de souffler au-dessus de la barre des 40km/h. Le souffle est court. On peut sentir
Rey
Rey
On est toujours mieux décrit par les autres que par soi-même. Pourtant si je devais me choisir des qualificatifs, je choisirais rêveur, littéraire et amoureux de la découverte. Si je ne le suis pas c'est en tout cas ce que je voudrais être...
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Il s'agit avant tout de vous emmener avec moi en ballade. Mais il est important aussi de savoir rêver et de se laisser transporter par les mots et les images là ou l'on souhaite s'évader, à n'importe quel moment du jour et de la nuit...
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19/04/2010
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Tourisme, Lieux et Événements
Articles à découvrir
L’orchestre du crépuscule se met en place. La densité de la végétation n’empêche pas les nouveaux arrivants de trouver un emplacement idéal. Chacun est prêt à donner le meilleur de soi-même. Dans cette espace clos, hostile à l’étranger, il n’existe qu’une seule loi. Lorsque finit le jour et que commence la nuit, une nouvelle é
Corto Maltese, un personnage fictif devenu réel par la force du récit. Hugo Pratt, son père biologique, en a fait une illustration personnifiée de son temps, un XXème siècle aux rebonds historiques. Témoin des grands conflits des années 1900, figure emblématique de l’antihéros, Corto Maltese est avant tout un marin hors pair assoiffé d
De mère en mer, Des hommes voyagent. Rêvant sur l’écume, l’amer, Ils dévorent le grand large. Heureux ses solitaires, Qui de l’étrange sauvage, Savent se complaire Dans un profond mirage. Songe d’une longue traversée, Leur esprit appartient aux rivages. Il s’éclipse dans la nuit d’un été, Pour renaître sur une plage. Bohèmes
Un monde souvent réputé masculin. Voilà ce qu'on oserait dire de l'aventure et de l'exploration. Mais il en est une qui pourrait contredire à elle seule cette fausse vérité : Alexandra David-Neel. Sa vie semblait déjà tracée tant ses premiers pas dans l'existence la guidait au-delà des frontières d'un monde qu'elle trouvait bien trop ét
« Nous étions des hommes d'action, des techniciens, des spécialistes, les pionniers d'une génération moderne vouée à la mort, les annonciateurs de la révolution mondiale, les précurseurs de la destruction universelle, des réalistes, des réalistes. Et la réalité n'existe pas. Quoi ? Détruire pour reconstruire, ou détruire pour détrui
Je l'ai découvert il y a quelques jours en farfouillant dans la bibliothèque impressionnante d'un être cher. Il s'agit d'un poème touchant qui raconte l'espoir. L'espoir en l'humanité malgré toute l'horreur et la bêtise dont nous sommes capables. Car il y a toujours quelqu'un pour vous redonner confiance en votre propre espèce. Oui ! L'Homm
« Puis, tout à coup, je m’arrêtai, glacé, frissonnant de peur. Devant moi, quelque chose apparaissait […] ; une étendue en mouvement qui me donnait le vertige mortel […]. J’avais l’insaisissable pressentiment qu’elle finirait un jour par me prendre… » Les paroles faisaient écho dans l’esprit du marin. Car qui des enfants de l
Un râle venu d'outre-tombe s'élève de l'obscurité. Il soulève les premières feuilles mortes. Le fin voile d'humus est prêt à acceuillir une nouvelle saison froide. Les branche craquent, certaines se détachent et chutent avec fracas sous l'oeil bienveillant de la lune. L'astre est un oeil à demi ouvert. D'une lumière à la fois douce et p
Amis lecteurs, Voilà bien longtemps que mes écrits n'ont pas pris source au sein même de mes pérégrinations mentales. Et pour cause, la parole de mes auteurs référents, de Chatwin à Cendrars, est bien plus riche, plus construite et désormais intemporelle. C'est pourquoi je choisi chaque jour de vous en révéler les ébauches. Pourtant eux