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T.B.

T.B.

poésie héroïne des peuples dépossédés sans qu’on sache comment ma bouche s’est muée en papillon c’est un chant qui monte du corps qui parle au corps lance tes phrases à l’assaut de ce vide de roc

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RECONQUISTA

Recueil de poèmes par T.B.
T.B. T.B.
Articles : 35
Depuis : 24/12/2016
Categorie : Littérature, BD & Poésie

I comme

| sans qu'on sache comment ma bouche s'est muée en papillon ; c'est un chant qui monté du corps parle au corps |
T.B. T.B.
Articles : 168
Depuis : 27/07/2013
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Recette pour poème-fleuve

Soyez montagne pour quelque temps Dans le froid de votre altitude, cristallisez Expériences et émotions en un bon gros glacier Une fois cet hiver d'accumulation passé, Concoctez un bon soleil de printemps Dardez-le sur l'épaisse couche de glace Suivez maintenant le flux des mots Accompagnez le ru bondissant de roc En roc vers les vertes colline

Sur la terre au soir de mon pays [Intercalaire]

De si loin qu’on se souvînt, il y avait des familles de pêcheurs, des chasseurs habiles à tirer au vol les plumes dans le ciel et la bête des taillis débusquant, et des artisans qui, de père en fils se transmettaient les secrets du bois, savaient courber le fer, tresser l’osier ; il y avait des gens qui travaillaient pour eux-mêmes, il y

Gestation - 1

Quoi… ça commence maintenant ? Ah, déjà !! Bin…c’est que… je suis pas tout à fait prêt… Y a moyen de… ? Non… bon… bah, j’y vais alors… Il m’arrive parfois de me sentir dépouillé comme un arbre à son hiver Quelque fois le verbe ne me repeuple pas de mes oiseaux migrés Je ne sens aucun nid en mon branchage aucun gazouil

Jeunesse

Six printemps j'faisais mes premières dentsmâcher le monde à pleine bouchéesperdre haleine courir les champssauter les rosiers sauter les haies jamais essoufflé (mais parfois éraflé) un jour de pleurs un jour de rireau matin du monde où l’enfance respire onze printemps j'faisais mes premières armespendant la récré l'orage a rongé l'é

La vie macabre

Je ne cesse de progresserPetit déjà je fuyaisPetit-à-petit j'ai appris à fuir sans me soucier de moralitéAujourd'hui j'ai dépassé ce stadeJe fuis sans plus me soucier de la loi je déserte Leçon n°1 : toujours se donner mauvaise consciencecela vous donne un coup d'avance sur le jugement des autres Je ne cesse de progresserChaque année nou

Un par jour (1)

Combien y avait-il de chances que nous nous rencontrions ?Avant j'écrivais des poèmes, j'aimais cela. L'eau coulant sous les ponts, et les étiquettes à fleur d'écume, dérivent vers l'océan, peut-être.Ce n'est qu'une supputation que par-delà l'horizon naisse une embouchure et inévitablement, un grand lac. Quelle était la probabilité que,

Lendemain de débarquement

Je suis ce fantôme dévoré d’oubli Qui se cherche une dissolution Dans ce Tout qu’on dit infini Univers sans dieu ni horizon C’est que la vie ne dit rien qui vaille Quand de l’aigle, de l’ours ou du lion Chacun court après sa bataille Et un Graal qui serait la domination Pendant que tant d’êtres meurent De partout, pour aucune bonne

Gestation - 3

J’ai lu, j’ai écrit. Je suis entré en poésie. J’ai pris le train à la gare Lamartine et je n’en suis pas encore descendu. J’en ai vu des paysages depuis la fenêtre de mon imaginaire. J’ai forcé sur la charnière des mots afin de l’ouvrir au plus large. Et ma voix est devenue poésie. Mais quelle poésie ? Un art de l’insolence

Note de l'auteur et table des matières

Le 30 juillet 2016, j'achevais la rédaction de cet opus, commencée en ... avril 2015. Estimant avoir abouti à un résultat point trop distant des mes objectifs, je sollicitai divers éditeurs, lesquels m'envoyèrent chier, quoique poliment. Aussi, ouvris-je ce blog afin de publier quelque part ce qui m'avait pris tant de temps. Est-ce le meilleu

Gestation - 2

Et vois, maintenant la parole déliée la coupe jusqu’à la lie La langue en liesse les vers en liasses ivre ou fou à lier Je bois à la grande à la très grande tasse de la poésie Oiseau à nouveau-né je teste mon babil j’apprends à pépier Et vois, je parle pour ceux qui ont le pain et rêvent de l’amour Je parle à ceux qui ont le cha