Le 30 juillet 2016, j'achevais la rédaction de cet opus, commencée en ... avril 2015. Estimant avoir abouti à un résultat point trop distant des mes objectifs, je sollicitai divers éditeurs, lesquels m'envoyèrent chier, quoique poliment. Aussi, ouvris-je ce blog afin de publier quelque part ce qui m'avait pris tant de temps. Est-ce le meilleu
T.B.
T.B.
poésie héroïne des peuples dépossédés
sans qu’on sache comment ma bouche s’est muée en papillon
c’est un chant qui monte du corps qui parle au corps
lance tes phrases à l’assaut de ce vide de roc
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| sans qu'on sache comment ma bouche s'est muée en papillon ; c'est un chant qui monté du corps parle au corps |
T.B.
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Articles à découvrir
Six printemps j'faisais mes premières dentsmâcher le monde à pleine bouchéesperdre haleine courir les champssauter les rosiers sauter les haies jamais essoufflé (mais parfois éraflé) un jour de pleurs un jour de rireau matin du monde où l’enfance respire onze printemps j'faisais mes premières armespendant la récré l'orage a rongé l'é
Quoi… ça commence maintenant ? Ah, déjà !! Bin…c’est que… je suis pas tout à fait prêt… Y a moyen de… ? Non… bon… bah, j’y vais alors… Il m’arrive parfois de me sentir dépouillé comme un arbre à son hiver Quelque fois le verbe ne me repeuple pas de mes oiseaux migrés Je ne sens aucun nid en mon branchage aucun gazouil
Lettre à Madame ******* , 13 mars 2013. Je n’ai pas beaucoup de temps, alors je vais parler. Parler. Pour vous répondre : oui, j’ai honte d’être décalé. Secouez-moi, secouez-moi : les jus de fruits s'en plaignent-ils ? La honte, Madame, bah! qu'en dire ? A 16 ans, j'avais piscine pendant une demi-année au cours de gym ; et moins les tra
Regardant au commentaire d’où phénomène social, tout dépend où l’on place le centre de gravité de la problématique : dans cette affaire est-il question de la souffrance des femmes, de la libération de leur parole, de la souffrance des hommes consécutive à la réponse violente des femmes à la violence qui leur est faite, ou d’un pro
Soyez montagne pour quelque temps Dans le froid de votre altitude, cristallisez Expériences et émotions en un bon gros glacier Une fois cet hiver d'accumulation passé, Concoctez un bon soleil de printemps Dardez-le sur l'épaisse couche de glace Suivez maintenant le flux des mots Accompagnez le ru bondissant de roc En roc vers les vertes colline
Je suis ce fantôme dévoré d’oubli Qui se cherche une dissolution Dans ce Tout qu’on dit infini Univers sans dieu ni horizon C’est que la vie ne dit rien qui vaille Quand de l’aigle, de l’ours ou du lion Chacun court après sa bataille Et un Graal qui serait la domination Pendant que tant d’êtres meurent De partout, pour aucune bonne
Le pire ennemi est un compagnon de route infatigablerien ne sert de sortir laisses et colliers, artificesje ne vois aucune raison de ne pas péter un cableune mienne vie dont je ne tire pas le bénéficeici bas il n'y a que la rancœur de palpablecertains s'en font des zibelines, des décorationssoldat, sors ta gamelle et enfourne ta ration ce soir
Dites, serai-je seul avec mon âme ? Mon âme, hélas ! maison d’ébène, Où s’est fendu, sans bruit, un soir, Le grand miroir de mon espoir. Emile Verhaeren, Les flambeaux noirs (1891) Quelle est donc cette désillusion qui nous fauche dans la fleur de l’âge ? Ouais, carrément une désillusion. Fauché comme un épi de blé. On aurait pu
Aussi, j’écris. Un poème de plus, un an de moins. Oui j’écris, ça passe le temps et la pommade, aussi. Je préférerais m’enfouir dans une chair copine mais. Je me distrais, j’écris. J’étale la purée de mes ans, de mes songes. Chaque nuit, je me rencarde avec mon gouache sommeil et je peins pendant huit heures ! Au réveil ? Je dé