Non ! je ne verrai plus de si belle vallée, Que celle où sur tes pas je descendis un jour ; Où l'eau, parmi les fleurs lentement écoulée, Trouve une eau qui la cherche et s'y joint sans retour. J'étais bien ! tout parlait à mon âme ravie. Ah ! les derniers rayons du jour et de la vie Répandront sur mes yeux leur mourante langueur 1 , Avant
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27/02/2010
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Littérature, BD & Poésie
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Il y a un monde à la taille de l’homme et de sa violence Où tous les mots de l’homme entre la vie et la mort ont choisi Je réclame dans ce monde là la place de la poésie Louis Aragon
Je m'appuierai si bien et si fort à la vie, D'une si rude étreinte et d'un tel serrement Qu'avant que la douceur du jour me soit ravie Elle s'échauffera de mon enlacement. La mer abondamment sur le monde étalée Gardera dans la route errante de son eau Le goût de ma douleur qui est âcre et salée Et sur les jours mouvants roule comme un batea
Diego Rivera, Le porteur de fleurs, 1935
Le gardien est parti Dans la maison ne demeurent que le lit Les oreillers posés Des chaussures presque neuves La couverture orange striée de lumière Et les persiennes tamisées vers le jour. Le scribe s'en est allé Il est devenu blanc A repris son profil de médaille On l'a allongé avec ses jambes d' albâtre Intouchées, restées pures. Il a
On tremble, de joie et de mystère à l’intérieur du potager, on fourre les mains dans la terre agenouillés on adore, sans le savoir, et l’eau est substance qui réveille grandit et restaure. Tellement de lumière dans le potager - tellement de nuit. Chaque étoile de cet hémisphère passe sur le potager. Mariana Gualtieri
De leurs ailes lointaines Le battement décroît, Si confus dans les plaines, Si faible, que l'on croit Ouïr la sauterelle Crier d'une voix grêle, Ou pétiller la grêle Sur le plomb d'un vieux toit. D'étranges syllabes Nous viennent encor ; Ainsi, des arabes Quand sonne le cor, Un chant sur la grève 1 Par instants s'élève, Et l'enfant qui r
J’aime les regards qu’il pose sur moi comme si c’était la première fois. J’aime ses mains, lorsqu’elles partent à la découverte d’un corps qu’il connaît pourtant par cœur. J’aime ses lèvres, pleines et douces, qui prennent possession des miennes, comme si c’était un besoin vital, une obsession. Jusqu’à la déraison. Fai