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Cypora Herzhorn

Cypora Herzhorn

Femme, j'aime écrire de la poésie, j'aime m'amuser avec les mots et leur faire dire l'amour, l'amitié, la vie... Je fais aussi de la photographie.
Tags associés : poemes

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Poésie et photographie
Cypora Herzhorn Cypora Herzhorn
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Categorie : Littérature, BD & Poésie

MOTS, ARTS & GOURMANDISE

Promotion de toute œuvre à vocation poétique, photographie, dessins.
Cypora Herzhorn Cypora Herzhorn
Articles : 176
Depuis : 29/01/2006
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Confusion

Confusion

Un fragment de cristal a brisé mes hublots Et s’engouffre la nuit qui bâillonne mes lèvres, Puis, le tango du mal en étouffe l’écho : Quel est donc ce serpent qui me donne la fièvre ? J’ai perdu la notion de la fuite des heures Effilochant les liens de mes incertitudes ; J’ai gommé tous les mots -ceux qui viennent du cœur- Je ne sai
Campagne

Campagne

Au pied de la colline, il y a un jardin, Le soleil y est roi, le soleil y est dieu, Les roses, les lilas s’en disputent le feu, Tout l’été, la nature se vêt de carmin. Au-delà du jardin, la colline se voûte Et son dos se rapproche du bleu horizon, Et, tout près des taillis, la rangée de buissons Offre des pruneliers, dont l’aigre fruit
Comme une douce main

Comme une douce main

Comme une douce main, tout en délicatesse, Se pose avec amour sur le front d’un enfant, La page, sous mes doigts, se prête à la caresse Quand ma muse s’amuse et sème à tous les vents. Quand je glane des mots dans le terreau de l’âme, Que le silence vêt parfois de nostalgie, Dans mon cœur-encrier, ma plume se fait larme Dont l’encre,
Baladin

Baladin

Je suis un baladin Je chante tristement Au son d’un tambourin Sous le soleil couchant ; De printemps en printemps, Je vous offre mes rêves, Et quand le soir descend, Je danse sur la grève ; La nuit est toute noire, Mon dieu, mon dieu, pourquoi Les poches de mon grimoire Sont vides quand j’ai froid ? Je suis un baladin Je sème à tous les ven
Dans l'écume glacée

Dans l'écume glacée

Dans l’écume glacée par l’épée de la nuit, J’ai laissé ma raison aux marées finissantes. Le rivage est si loin, que ma barque démente Erre sous des nuages de cendre et de suie. Et le temps engourdit, trébuchant sur mes pas, Chaque mot que je crie sous des affres de peurs, Il enserre mon âme et bétonne mon cœur Y versant le poison d
Aujourd'hui, c'est le vent

Aujourd'hui, c'est le vent

Aujourd’hui, c’est le vent qui fait des pirouettes Et court s’entremêler dans l’or de mes cheveux ; Il se fait malicieux, grisant les girouettes Et tous les passereaux et tous les amoureux. L’océan déchaîné déchire la dentelle Dont les blancs liserons s’enlissent sur son dos, Enjolivant la dune aux traits d’une marelle Et les ro
Bébé phoque

Bébé phoque

Je suis né quelque part au sein de la Banquise, Où je vivais heureux, candide et innocent, Et j’écoutais chanter l’hymne froid de la Bise Qui me parlait d’amour auprès de ma maman… …J’aurais voulu grandir parmi ceux de mon âge, Entre les vagues bleues, pêcher au cormoran, Profiter, pleinement, de ce bel héritage Qui m’a donné
Dis, c'est comment ?

Dis, c'est comment ?

Dis, c’est comment la mort ? Au tout dernier voyage, L’azur est-il moins bleu au dernier rendez-vous Et le chant de la mer au creux des coquillages Envoute-t-il toujours les amants et les fous ? Dis, c’est comment la mort ? A la dernière escale, Quant le bateau s’en va et largue les amarres, Le vent fait-il claquer le hunier, le fanal Et l
Délivrance

Délivrance

Vous qui m’avez conçue dans un moment de grâce, Vous qui m’avez fondée imparfaite, insoumise, Sachez que dans mon âme est murée la disgrâce, Mensonges, vérités ont pétri sa devise. Le sort en fut jeté et, seule en mon destin, Sans éclat, sans écho, perdue parmi les hommes Qui marchaient sans me voir, aveugles, sourds, hautains, J’
De prairies en vallons

De prairies en vallons

De prairies en vallons au cœur de chaque pierre, S’écoulent lentement les larmes du volcan Jusqu’à mêler le feu à l’eau de la rivière Et frôler doucement les ailes des toucans. C’est tout en maquillant les beaux yeux de l’aurore, Que le soleil surprend le matin triomphant ; Dans les harpes d’autan gambillent des accords Comme un