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Blogue-note de Jean Klépal

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Amateur d'art Essayiste, auteur de livres de dialogue avec des artistes, et de textes divers Citoyen concerné par la marche du monde

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Epistoles-improbables - Blogue-notes de Jean Klépal

Remarques, réflexions, parti-pris et jets de vapeur sur la vie qui va et ses détours.
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Articles : 453
Depuis : 24/05/2012
Categorie : Politique

Articles à découvrir

Banalité, quotidien, médiocrité

Banalité, quotidien, médiocrité

La lecture d’un livre s’apparente parfois à la gastronomie. Plaisir des sens, plaisir des acquisitions, puissance des évocations, qualité du moment, enrichissement du patrimoine personnel. Histoire d’un Allemand, (souvenirs 1914-1933), de Sebastian Haffner, [1] répond à chacun de ces critères. Témoignage précis, clair, lucide, perspic
Décervelage

Décervelage

Baume facial de décervelage - Médication recommandée dans les cas suivants - perte de repères sociaux tels que trouble de l’instinct grégaire - céphalées dues à un excès de réflexion - hyper acuité visuelle accompagnée d’un désir de voir clair - fixation obsessionnelle sur la recherche des données élémentaires - excès d’analy
Une alternative est-elle encore possible ?

Une alternative est-elle encore possible ?

Au terme de plusieurs années de siège, les habitants de la forteresse de Massada, en Judée, décidèrent de se supprimer plutôt que de tomber aux mains des Légions romaines sur le point de franchir leur muraille. Après un long et difficile exil, puis une errance imposée par la montée du nazisme, Stefan Zweig et Walter Benjamin parmi d’aut
En lisant Alain Badiou

En lisant Alain Badiou

Sulfureux pour certains en raison de propos très malencontreux (officiellement regrettés depuis) en faveur des khmers rouges et de son soutien à un communisme chimiquement pur car débarrassé des scories qui ont fait échouer le projet jusqu’à présent, analyste rigoureux et lucide de la société contemporaine pour d’autres, Alain Badiou
Ligne de crêtes

Ligne de crêtes

Un correspond, lecteur fidèle, vient de m’envoyer ces deux citations dans le droit fil du moment. « La tâche presque insoluble à laquelle on se trouve confronté consiste à ne se laisser abêtir ni par le pouvoir des autres ni par sa propre impuissance. » TH.W. Adorno (Minima Moralia) « Je voudrais faire une observation d’ordre général

Dégradation

Lorsque la langue se dégrade au point de se perdre, la société toute entière est en péril. Le crime contre l’esprit est bien plus grave que le crime de droit commun. Il concerne des populations entières dont il modifie à jamais les facultés intellectuelles et les comportements affectifs, alors que la sauvagerie de l’attentat de droit co

Déparler

Voilà, nous y sommes. Le Covid et le confinement avaient ravivé les souvenirs d’enfance. Couvre-feux, laissez-passer, ruée sur les approvisionnements (d’où pénuries), méfiance, surveillance des voisins, crainte de contrôles, rumeurs. Mal être. Tout un ensemble de joliesses. Décoloratures. Des jours, des semaines, des mois, puis des ann

A rebrousse-poil

A r e b r ou s s e - p o i l Chronique aléatoire par O. Fouinard & H. Trébuchet N° 0 février-mars 2022 ___________________________________________________________________________ Onésime Fouinard et Hyacinthe Trébuchet, chroniqueurs associés depuis des lustres sous des noms d‘emprunt bien avant l’ère Covid ont décidé de reprendre leur
Il était une fois Denys Fine

Il était une fois Denys Fine

C’était sans doute en 1974, à Pokhara, au Népal, nous naviguions tant bien que mal sur l’immense lac, des nuages masquaient la chaîne des Annapurna. Nous les savions là, juste derrière. Tout à coup, comme au théâtre, le rideau de nuages s’entrouvrit puis se referma, juste le temps d’apercevoir et de perdre les pics gigantesques. Ce
Nulla dies sine linea – António Saura

Nulla dies sine linea – António Saura

Pour A.N. et nos réflexions partagées Longtemps je me suis tenu à l’écart de l’œuvre d’Antonio Saura (1930-1998) pour laquelle mon incompréhension était totale. Je tenais sa peinture pour dissuasive, répulsive même. Noirceur, morbidité, distorsions gratuites répétées ad nauseam, me firent l’éviter, puis le perdre de vue. J’e