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Bruno Flottes

Bruno Flottes

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Bruno Flottes Bruno Flottes
Articles : 148
Depuis : 03/02/2013
Categorie : Littérature, BD & Poésie

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Laveurs de carreaux

Laveurs de carreaux

Avez-vous vu les laveurs de vitres Savonnant le verre de leur lavette, Révélant les reflets d’une fenêtre, Bienveillants avec le feu qu’ils invitent ? … Plongeant l’éponge en un secret mélange Pour badigeonner d’un geste évident, Joutant avec le sale discordant En jouant gentiment avec leur linge : Il est précieux d’éradiq uer l
Des songes

Des songes

Il y eut d’abord un état confus : Enfant ne sachant s’il imagine, Ou si c’est du réel le raffut… Appelant au secours ma frangine… Puis vinrent les longs soirs d’hiver ; L’odeur du sapin en perspective, Suçant les mailles d’un pullover En matant Manix le détective… C’est un de ces soirs qu’il y eut le mot Que l’adulte et
La nuit froide

La nuit froide

Et toi, tu veux savoir pourquoi je fais du sax ?! … C’était en plein mois d’août alors qu’à la nuit froide Elle tendit la chamarrée toile de wax- Un rempart au vent (c’est tout sauf une boutade…)- Tous les deux nus, on rêvait de faire du fric… Me vint de Charlie Parker ces mots explicites : “ If you don’t live it, there’s n
Nuitamment

Nuitamment

Dans un rayon de lune écrite est l’infinie Beauté, toi qui nous soignes et fais fuir nos démons… Si pure, j’en témoigne, là-haut en amont Capturant plus qu’aucune ô ! ma si douce amie, La figure morbide (ai-je nommé la mort ?) Ô nuit ! ma guérisseuse accepte mon offrande Car c’est toi la semeuse au matin bien plus grande… Ton r
Asile

Asile

Je marche seulement dans ces couloirs Nappés de volutes d'apothicaire; Absent à combien cela peut valoir Tel court séjour sur ma carte bancaire... À tout moment un démon peut surgir, Comme il se peut que le soleil se lève... Je prends l'un ou l'autre sans réagir; Car voilà : je suis ce mauvais élève ! Je me suis fourré au fond de ce sac
L'apparition

L'apparition

Au milieu de la murette aux pierres ancestrales, Il y avait une grille de fer forgé… ; À mon idée, comme un vaisseau sa voie astrale, L’ai-je ouverte, bien que lui étant étranger… Grand bien m’en prit car derrière la verdure, Toutes les fleurs et un ruisseau qui chuintait, M’apprirent aussitôt qu’une belle aventure, La fraîcheur
Le parapluie

Le parapluie

Marchant sous un parapluie cassé Dans le crachin sale de la ville, Le regard à l’affût, l’air stressé, Sûr que du mauvais coton il file… Il n’a pas de chapeau : c’est trop chic. Un trottoir, une rue, il enchaîne Les pas… Si marcher faisait du fric ! La misère, il a ça dans les gènes… Il est seul, n’a jamais vu la mer ; Dans
Quatrains nuptiaux

Quatrains nuptiaux

Ce jour d’octobre où résonnent les cris De chérubins sous un ciel de nuages, Deux belles âmes ont couché par écrit Leur résolution d’un amour sans âge… Car Cupidon leur chuchotait l’encor De ce duel qui méprise la trêve… … Ici Dionysos plante le décor Pour un casting sorti tout droit d’un rêve ! La contagion par ces deux
Ma Princesse au regard de pastel

Ma Princesse au regard de pastel

Quand de fiers paysans festoient Au cœur du Lauragais, ma Muse, Comme moi absente au patois, Regarde en l’air voler les buses… Elle les suit dessus Castel, Les champs ou la noire montagne… Ma douce au regard de pastel Éclaire le pays de Cocagne … ! Je savais que tu voulais fuir… Mais je nous voulais isotopes… Gravés dans le bois ou l
Attente

Attente

Le cours de la vie t’a prise sur ses vaisseaux ; Aujourd’hui tu optas pour rejoindre la ville, Ta progéniture t’envoyait ses faisceaux Pour une aventure loin de mon cœur servile… Me voilà en solo, faisant tourner la clef, Un bien triste prolo : ici rien ne bouge ! J’oublierais ton rire et tes beaux cheveux bouclés... Mais l’horloge