Feu les étreintes fougueuses, feu les feux sur la plageDe nos jeunesses heureuses on a tourné la pageDepuis qu'on est parents, plus de soirées concertsNous avons des enfants comme on a un cancerAlors c'est ça l'avenir: des semaines en trois huit ?Les weekend pour en rire dans un tour de grand huitDes I-phones dans la hotte pour des bambins addi
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Le Journal d'Ezeckiel
Écrire, c'est parler sans être interrompu. Je ne sais plus qui disait cela, mais quelqu'un l'a dit. C'est se mettre en colère sans un mot plus haut que l'autre. Planter le décor, provoquer le frisson, placer des images sur des sentiments. Première étape: prendre le stylo ? Non... vivre !
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04/05/2016
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
C'est bizarre l'occident. Tous ces gens craignant une pénurie de pétrole bien que ça fasse longtemps déjà, qu'ils sont en panne des sens.
Au terminus de la terre, sur une belle péninsuleNe reste plus que la mer à mes yeux incrédulesL'océan c'est l'espoir d'un infini encoreQuand la vie nous promet à chaque chose une mortMême les plus gros rouleaux terminent tous en écumeOn revient au rivage quand nos coeurs se consumentSur une coque de bois que la houle vient lécherC'est au la
Soit tranquille, bientôt tes gosses n’auront plus à apprendre l’écriture. La réforme de l’orthographe sera passée par-là. La phonétique texto sera la règle et les stylos prendront poussière dans les vitrines des antiquaires. Ils tapoteront des mots sur des écrans tactiles, tes gosses. Sans accents ni lettres muettes, tout sera simpl
Je te promets la pluie. Diluvienne au Pulitzer sur les ventres tendus applaudissant la misère grand écran, résolution 15 millions de pixels. Je te promets la pluie sur les palmeraies développement durable, sur les monocultures d’eucalyptus pompant l’eau des tourbières indonésiennes. Je te promets la pluie contre leurs incendies criminels.
Dans une dictature où un nombre considérable de vies humaines sont réduites à la survie financière, on m'a dit : c'est bien joli ton écriture, mais la poésie, on ne peut pas en vivre ! A ceux-là, je réponds : Peut-on seulement vivre sans ?
La 1ère fois à Chausey, j’ai débarqué à marée haute. Ainsi la mer a découvert les îles en même temps que moi. J’ai rencontré une femme, assise au pied de l’ancien sémaphore planté sur une colline couverte d’ajoncs jaunes à l’odeur de monoï. La grande île toute entière sent la noix de coco et la pêche sur les sentiers péd
Des portes blindéesà leur seuilma poésie
Dans ton chemisier de satin bleu électrique, tu fais l’ombre aux catins, pour sûr tu donnes la trique. Ta chevelure blonde décoiffée encore humide, à chaque soir m’inonde, me déleste, me débride. Faire glisser le satin sur la pointe de tes seins, que tombe le chemisier, dévoile deux pyramides. Sur le rose des mamelons à la douce fermet
L'aimer, c'était donc ça. Balancer un pavé dans la mare qui coulerait à pic sans faire le moindre ricochet. C'était l'absence d'écho à ma voix. L'amour : une catalane aux yeux d'azur d'une beauté naturelle que rien ne trahit. Pas même le rouge à lèvres vif qui habille sensuellement sa bouche. Peu de maquillage, pas d'artifices. Ambre, qu