Cavale d’un feu de paille Et dire qu’il me faille Te séduire de mot mitraille De plus belle, t’affaler d’amour Te ressusciter dans un jour Pour te déclarer une folle bataille, la tendresse de mes murailles Où le cœur gagne sans médaille Magalie JB Wanga Nègès

Là où dormaient les amants Aux pieds des éléments Ce lieu ou dansait le vent Dans les bras d’un soleil levant Là où Je t’ai connu avant Bien avant le temps autrement Suspendu à ce ciel qui prenait son temps Aux dires de nos prières qui attendaient tant La où l’aurore revenait souvent Ballante sous nos corps mouvants Délivrant nos se

Quand tes ruisseaux sans gênes me frôlent les flots au cœur Entourés de feuilles aux couleurs qui tourbillonnent Que je t’aime, toi ma saison, mon automne Entre-nous le tandem nullement monotone Même ma liaison dans le lit du printemps n’atteint pas la douceur ivre de ta nature en peinture qui se donne Comme je t’aime quand tu fredonnes

M’pral limen mo Sen Jan Bosko sou gwo pano m’pral fè kou lèzetazini komemore lapèn an mwen ak yon bokit dlo m’pral lave SenJan Bosko pral fè kou peyi ini men ansanm mennen lwen kite-m desann Sen Jan Bosko al limen balenn pou sa pa janm fèt ankò Foto wèb Magalie JB Wanga Nègès

T’aimer m’es salutaire Comme un paradis sur terre Tu as la substance de mon air Tout mon être de l’âme à la chair Flair ton mont réel avec aile imaginaire Tu as la fragrance d’un rêve qui m’est cher Haïti d’amour mon espoir se terre Dans les décombres où la vie erre Mon île, mon pays, ma mère Comme tu m’es salutaire Car mon

Comme l’or des fontaines Tu roucoules sous le poids du prestige Ma sérénade douce ma romance vaine Que d’apparat sur tes vestiges Mon amour, ma source d’eau lointaine Quand Je t’aime c’est le vertige… Magalie JB Wanga Nègès

Je crois à ces yeux Qui disent l’amoureux À l’averse des gestes fameux Qui rendent le silence heureux Moi, Je crois A ce fleuve au fond du cœur Qui nous ramène sans peur Sous les ails du bonheur À ces battements de mille ampleurs Moi, Je crois Rive ou dérive à ce petit mieux À l’heure du septième ciel la fleur que nous font les dieux

Je me présente Je vis au rythme de ma terre Libre animal je suis fidèle à ma mère Je vis l'amour au gré du vent Sans raison Avec tellement de passion Je crépite au son du tambour qui balance le pétro J’honore mon héritage Oh ! grand-mère silibo mon père chantait et croisait le fer Lorsqu’il était chevauché par Ogou feray Née dans l

Mon élu mon cœur J’ai un aveu à te faire Même le soleil soupire Désenchanté mère pleure Nos enfants oublient de rire Nos frères sont entrain de fuir Pour vivre ou l’espoir est en fleur Mon amour dis-moi que l’île respire Et j’arrêterai de craindre le pire Magalie JB Wanga Nègès.