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saudades
Tags associés : ailleurs, poemes, textes

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Lunar caustic

Se retrouver dans un état d'extrême secousse, éclaircie d'irréalité, avec dans un coin de soi-même des morceaux du monde réel. (Antonin Artaud)
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Articles : 301
Depuis : 30/12/2006
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

revival

God is not on the watchtower From the horse’s mouth He’s gone The field is clear and complete We’re not a part of We sing We’re the entire stuff All together We’re the light source and the root of all evil He’s gone He’s selling chip-cutters and souls on the highest mount Loving himself and in himself creating disability and fullwhite

message du sud

Je ne désespère pas Du désir de l’homme terminal Que la femme tsig a su charger d’épines Pauvre Barberousse ! Faux soleil ! Je t’abandonne les nuits électriques Où ma solitude revenue des mondes Se déchirait Je suis l’aile déplumée d’un oiseau-machine Qui sourit devant le vide Je m’émerveille des elles et ils et blancs comme n

carne

Le grand rêve du père cannibale Rouleur se tape la même ligne ferrée Grande langue avale dada sacré tendu Les corps qui passent l’enfant miracle Le monde dure daddy veut être là jusqu’au bout Le froid bam dans la tasse le relent sucré La peau louche de l’ange creux L’œil cadavre en vrai Se planque se vide profond son cœur percé s

troisième piste

La conteuse du pays perdu Où les voix chutent au-delà des notes Parle clair et net : Le désir de Dieu est une tombe qui s’agite Où nul ne peut être Où peut-être nous sommes Le soleil est parti Au moins j’ai entendu la phrase courte Ici bas Les bras tendus pas assez longs On y est J’écoute avant de dire quelque chose Sur les vivants Ma

totem

Enfermée chez eux Seule devant la machine Avec mes vers fiévreux Aéro-vissés Fabriquant l’issue nécessaire Au système avorté Rien de nouveau : Je laisse le corps migrateur À son idée de la route

carte lunaire

Mon verbe se figure une table rase D’êtres humides au vert clochardé Lançant des sorts floutés aux arbres Avec des mots-rapaces et de la viande hachée J’ai digéré le dernier combustible La nature - c’est à côté d’elle que l’autre se tient Debout Retapant un cosmos entier avec rien dans l’œil qui vaille Je croyais Sauf une nou

l'éclaireur

L’enfant qui lève la tête Devant la fenêtre Il imagine un ciel fichu Une pluie de cendres épouvantables Il se consume dans le silence Devient fantôme Sa lumière est déchirante Quand il rompt les amarres moisies Un désir lucide le prend De glisser ailleurs Tout le monde triche Il se rappelle maintenant Un jour les bouches ont broyé devant

sous les masques

Aurore folle de rêves aux instructions obscures La lumière a fait le grand tour En un éclair Le corps s’est consumé Dans le jour vert Il bat des ailes encore Remet ça de mémoire Saisit l’épine déchire la trame De son bec tordu Avale l’ombre Au réveil le monde n’est plus par la fenêtre Qu’un souvenir d’enfance Un noeud de nerfs

si tu es ce que tu es*

Une fois le voile soulevé la raison croche ça se tord le passage l'autre sait tu ignores l'amour finit et commence dans le mouvement sans objet de la lumière. Silence de mort. Bref l'agonie du temps où tatatata l'autre à l'horizon le cadre froid du corps serré tout contre l'ombre le coeur s'invente une vision chante alors ça y est. Bleue : a

géologie

Ta lumière sauvage Au cadre métallique Je traverse l’océan pervers Pour la rejoindre Vert boueux des profondeurs Sable gelé à perte Vieux rafiots dans la brume Tu sillonnes l’amour pour finir Ton nom est sur la liste des repentants Et je vais accueillir la seule vision valable Bientôt maudite De ton corps emmêlé au premier poème Par in