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crazyfraizy

Ses blogs

Le vrai voyageur ne sait où il va...

un blog pourquoi? parce qu'au fond de nous on est tous convaincus d'être exceptionnels et qu'on aimerait bien le faire savoir. Ou peut être tout bêtement pour partager avec d'autres nos coups de gueule et nos coups de coeurs. Et puis au cas où tout le monde s
crazyfraizy crazyfraizy
Articles : 159
Depuis : 28/03/2007
Categorie : Mode, Art & Design

Articles à découvrir

femme vue de dos

Il n'y a rien de plus beau qu'une femme vue de dos. Une apparition hypothétique aiguille l'oeil comme un amant. Celui du passant en goguette à travers rues. Son abse,ce, son ignorance de cette discrète observation par devers, donne à l'étude des airs de voyeurisme coupable. Sous cet aiguillon pervers et grâce à cette liberté, tant pour lui

soirée étudiante

L'avenue défilait sous mes pas fuyants. Une course perdue d'avance. Je venais de me faire plaquer par un fantasme. Je me sentais comme un fan Guillaume Musso qui aurait vu un clip de Marylin Manson. La fin d'un monde quoi. Il y avait plus d'espace au creux de ma poitrine qu'entre les dents de Yannick Noah. Evidemment je n'avais rien vu venir. Volo
Temps Gelé, Thierry Acot-Mirande, éditions Monsieur Toussaint Louverture

Temps Gelé, Thierry Acot-Mirande, éditions Monsieur Toussaint Louverture

« El propòsito que lo guiaba no era imposible, aunque sì sobrenatural. Querìa soñar un hombre. Querìa soñarlo con integridad minuciosa e imponerlo a la realidad. » « Le but qui l’animait n’était pas impossible mais bien surnaturel. Il voulait rêver un homme. Il voulait le rêver intégralement avec minutie et l’imposer à la réali

good bye maline

Un courant d'air balaie mes sentiments brisés et les disperse aux quatre vents, épars. J'ai perdu d'un mot ma vision fugace. J'ai l'impression qu'on marche sur mon dos avec des talons hauts et beaucoup de grâce. Je chuchotte des mots doux amers à une bouche d'égoût qui grimace. Mon humeur volatile file dans le caniveau boueux et trouve refuge

cocktail électoral

L'orchestre, très seventies, entremêla les reefs et le beat avec un choeur de cuivres explosif, suscitant des vagues d'approbation dans la foule. Celle-ci, mouvante, réagissait presque magnétiquement à la voix cassée et légèrement désabusée du chanteur. Un éclat de voix voyait les discussions s'envoler et les visages se tourner vers la s

les merveilles brisées

j'ai croisé un unijambiste faisant la toupie sur des talons aiguilles, en me baladant dans le quartier des ébauches décevantes de la ville des décharges merveilleuses et des hospices paliatifs, au royaume pas très net des borgnes myopes et non loin de la République des jouets cassés où paissent benoîtement des moutons noirs à 5 pattes, da

sur le flanc

Un ahannement lancinant soulève ma poitrine par saccades et je gémis entre deux sifflements. Mes yeux aux vrilles adamantines de lambis tordus, usés par des vagues salées, clignent, se tordent et se plissent. Il fait lumineux. Je perds pied, le mont Sinaï aveuglant dérape. Et comme je chute à la rencontre d'un sol où gît ma crédulité éc

le marcheur de Brann Bergen

le vent du pôle souffle et fait la bise au pèlerin solitaire, sur cette route du grand nord peu fréquentée qu'encore il doit parcourir sur bien des lieues avant de trouver le repos. La neige recouvre la plaine d'un linceul glacé, fatiguant le regard du voyageur opiniâtre et égarant jusqu'au corbeaux faméliques qui survolent ce paysage dése

La Norma (été 1991)

Mes souvenirs de la Verdière sont presque tous ensoleillés, secs et couverts par le bruit des cigales. Tout petits, nous ne sommes que Dorian et moi dans le jardin. Ou alors sur la grande terrasse, au premier étage, avec nos tricycles rouge vif et le soleil qui tape dur sur la brique et les tuiles de la baraque. Devant l'entrée, il y a la grand

La seine et le boulet

Bastille, minuit un vendredi. Foule bavarde, rue paillarde. Rencontre impromptue. Souvenirs et perspectives croisés. Un verre déjà. Bastille, une heure du matin. Foule opaque. Bruits de métros qui s'éloignent. La chanteuse du bar fait deux doigts d'honneur. Elle est belle, trois verres encore. Bastille deux heures du matin. Retrouvailles. À l