Michel Sender
Michel Sender
Autodidacte, lecteur boulimique, ni dieu ni maître
Ses blogs
La Messagerie littéraire
En complément – ou en contrepoint – de mon blog personnel sur Orange, "Le Messager des livres", j’éprouve le besoin d’ouvrir "La Messagerie littéraire de Michel Sender" *, mon grignotage personnel, mes notes, qui ne donneront peut-être pas des articles construits. Plutôt qu’une diligence en folie (ça y ressemble parfois), j’ai choisi l’image du tilbury, plus paisible, espère-je.
M. S.
* Abréviation : Melisender.
Michel Sender
Articles :
631
Depuis :
12/05/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
« tout avait commencé par un coup de canon. c’était la guerre en espagne. mais tanguy ne gardait de ces années que quelques souvenirs confus. il se rappelait avoir vu de longues queues immobiles devant les boutiques, des maisons décharnées et noircies par la fumée, des cadavres dans les rues, des miliciennes fusil à l’épaule qui arrêt
« en avril 1915, un bon tireur bavarois me gratifia d’une balle dans une jambe. je lui en suis reconnaissant. cette blessure me permit finalement d’être hospitalisé à paris où mon père s’était fait transporter pour être plus près de moi. la mort de ma mère l’avait complètement démoli et son état physique était pire que jamais.
Couverture de vladimir lebedev
« une petite fille avait quitté sa maison pour se promener dans la forêt. elle se perdit et se mit à chercher son chemin de retour. elle ne le trouva pas mais arriva devant une maison isolée. la porte était ouverte : elle regarda à l’intérieur, vit qu'il n'y avait personne et entra. trois ours vivaient dans
« comme il faisait bon dans la campagne ! c’était l’été. les blés étaient dorés, l’avoine verte, les foins coupés embaumaient, ramassés en tas dans les prairies, et une cigogne marchait sur ses jambes rouges, si fines et si longues et claquait du bec en égyptien (sa mère lui avait appris cette langue-là). au-delà, des champs et d
« — comme madame l’ordonnera ! seulement, ils sont bien à plaindre les doutlov. tous, ce sont de braves garçons !… si maintenant nous n’envoyons pas à l’enrôlement un des dvorovoï 1, alors, c’est pour sûr quelqu’un d’entre eux qui devra partir, — disait l’intendant. — même tout le monde les désigne déjà. cependant,
« il y a aujourd’hui trois cent quarante-huit ans six mois et dix-neuf jours que les parisiens s’éveillèrent au bruit de toutes les cloches sonnant à grande volée dans la triple enceinte de la cité, de l’université et de la ville. ce n’est cependant pas un jour dont l’histoire ait gardé souvenir que le 6 janvier 1482. rien de nota
« quand akiko sortit du métro, portant dans chaque main un gros sac de grand magasin, la neige s’était mise à tomber en légers flocons sur l’avenue ome. le samedi, elle avait l’habitude de faire des provisions de surgelés avant de rentrer chez elle. en découvrant la neige, elle se dit qu’aujourd’hui elle avait particulièrement bie
« d’autres en auraient pu faire un livre ; mais l’histoire que je raconte ici, j’ai mis toute ma force à la vivre et ma vertu s’y est usée. j’écrirai donc très simplement mes souvenirs, et s’ils sont en lambeaux par endroits, je n’aurai recours à aucune invention pour les rapiécer ou les joindre ; l’effort que j’apporterais
« la collection « double » a été fondée en 1980 par jérôme lindon avec trois titres mythiques du catalogue des éditions de minuit : moderato cantabile de marguerite duras, la modification de michel butor et l’établi de robert linhart. à partir de ces trois pierres angulaires s’est développé, au fil des décennies, un catalogue de p
« qu’il est glorieux, mais qu’il est pénible d’être en ce monde un merle exceptionnel ! je ne suis point un oiseau fabuleux, et m. de buffon m’a décrit. mais, hélas ! je suis extrêmement rare et très difficile à trouver. plût au ciel que je fusse tout à fait impossible ! mon père et ma mère étaient deux bonnes gens qui vivaient