Entrer dans la danse Comme un coup de fil, la nuit, endormi D’un bond se lever, désorienté, surpris Cherchant à tâtons le rêve où la réalité S’asseoir sur cette limite et ne plus bouger Savourer cet instant indécis et doux Et flirter l’incompréhension jusqu’au bout Comme ce sourire inattendu, dans la rue Que l’on attrape au vol

Révolution personnelle Matins difficiles Regardant la ville La journée se passe Sans que rien ne lasse La télé sans nom Qui donne le ton Encore un programme Dirigeant les âmes Les murs du salon Comme une prison Les bruits de couloir Eveillent le soir Pieds sur le palier Voisins d’à côté Refermant la porte Sans qu’un mot ne sorte Les sem

La rumeur de la foule m'étourdit Il ne me reste que quelques secondes Je me regarde dans la glace et souris Un artifice de plus qui tombe Les mains moites, une soif de partir Autour de moi,tous ces invisibles Envie de courir,envie de fuir Mes jambes de marbres sont insensibles. Les lumières s'adoucissent, des murmures... Une perle sur mon front d

Deux heures du matin Mes points d'interrogations Livrent leurs chagrins A coup de négations J'évite le contact Cela devient difficile Mais quand je nie mes actes Je suis proche de l'asile Ils reviennent et insistent Comment fuir la folie? Un moment je résiste C'est en vain et tant pis. Comprenant l'inutilité D'échapper à ces tortures. Fourvoy

Un monde fou (Mad World) Autour de moi tant d’indifférence Chacun danse, à sa manière Et dans leurs mots autant de violence Sans comprendre, leur colère Je leur donnerais bien une chance C’est pas faute de leur plaire Mais à force de tolérance C’est un enfer, c’est un enfer Et chaque jour se ressemble Chaque jour dans le flou C’est

MUSE En ces noirs moments d’intimité J’aperçois ses formes mais c’est encore discret. La muse de mes rêves et ses reflets Pénètre dans ma chambre et sourit, Pieds nus dépassant sa robe fleurie. Mes yeux s’ouvrent : elle a disparu. Je ne comprends pas, mes mains tremblent J’ai froid et un peu peur il me semble. Quelqu’un murmure, j

Rêves Te demandes-tu parfois, quels sont tes rêves ? A l’instant présent, sans réfléchir, sans trêve... Des rêves fous, des rêves stupides, des rêves d’enfant Ceux dont tu désires, sans dire, le cœur tremblant. Moi, je rêve tout le temps En hiver comme au printemps Certains sont modestes, d’autres sont grands Et varient au gré de

L’apprenti. . Un point rouge dans la pénombre Tirant sur ma clope blonde Regard rivé sur la rue Et tout son lot d’inconnus . C’est pas ma nuit c’est trop tard Pour oublier mon cafard Même les dames du soir Ne me lèv’ pas du trottoir . J’avance d’un pas fébrile Sous les lumières de la ville Je me dis que c’est bizarre Tout n’

Déclic Comme un orage qui s’en va Au gré des vents, lent mais sûr Cette colère qui ici bas Se dissipe au fur et à mesure Longtemps ce brouillard pesant Lourd, diffus, presque noir Déposant ses gouttes de tourment Empêchant de vivre, de voir Douce et humide obscurité Gênant les grands pas alertes D’arriver à ce cœur blessé Et ses bat

La Flamme... La tenir cette liberté, dans ma main Sentir un instant que tout est possible Crier cette vérité sans la contenir enfin Tel un spasme euphorique presque invisible J’ai au fond de moi cette lueur, cette étincelle Si minuscule et puissante à la fois Perdue dans les ténèbres où les doutes s’amoncellent Et tellement prés de mon