Jean Charest : biographie

Brillant avocat et surtout illustre homme politique, Jean Charest occupe actuellement le siège du 29ème premier ministre du Quebec et ce depuis le 29 avril 2003. Sa carrière politique est aussi riche que diversifiée comme en témoignent les nombreuses fonctions à haute responsabilité qu’il a occupées durant sa vie professionnelle. Zoom sur la biographie d’un homme politique qui a marqué et marque toujours son temps.

Ses premiers pas

Jean Charest a vu le jour le 24 juin 1958 dans la ville de l’Estrie à Sherbrooke (Québec) sous le nom de John James Charest. Il poursuit ses études à l’Université de Sherbrooke où il décroche un diplôme en droit. Le grade d’avocat en poche, Jean Charest est aussitôt admis au Barreau du Québec en 1981 pour y exercer son métier pendant plus de trois ans avant d’entamer une carrière politique riche en rebondissements.

Sa carrière

Sa carrière politique débute véritablement en 1984 lorsqu’il est élu député progressiste-conservateur à la chambre des communes du Canada dans la circonscription de Sherbrooke. Entre 1984 et 1986, il occupe le fauteuil du vice-président de la chambre des communes avant d’être nommé à seulement 28 ans ministre d’Etat à la jeunesse au sein du cabinet du premier ministre Brian Mulroney. Ceci lui procure le titre du plus jeune membre du conseil des ministres dans l’histoire du Canada. Il est ensuite désigné comme ministre d'Etat à la condition physique et au sport amateur en 1988 avant de déposer sa démission suite à une altercation avec un juge. Charest réintègre le circuit politique en 1991 comme ministre de l'Environnement puis vice-premier ministre et ministre de l'Industrie, des sciences et technologies. En 1993, il prend la tête du Parti progressiste-conservateur fédéral jusqu’à 1998 avant de retourner sa veste au profit du Parti libéral du Québec dont il est le dirigeant aujourd’hui. Un poste qu’il occupe en parallèle avec la fonction de premier ministre du Québec.

Ses actions phares

L’une des actions les plus médiatisées de Charest au Québec est celle de son soutien sans faille pour le comité du « non » (dont il était vice-président) lors du référendum de 1995. Par ailleurs, il avait participé aux cotés de Lucien Bouchard aux négociations préliminaires qui se sont soldés par l’accord de Kyoto. Il est aussi l'un des participants à la construction de l'accord du lac Meech dès 1988. Dix neuf ans après, le 18 avril 2007, Jean Charest annonce la création d’un cabinet ministériel réduit à 18 ministres et paritaire entre hommes et femmes, ce qui représentait une première dans l’histoire de la Belle province.