Jacques Cheminade : biographie
Jacques Cheminade est un homme politique français. Essayiste, il préside également le parti politique Solidarité et Progrès. Après de nombreuses candidatures aux élections présidentielles n'aboutissant à rien, il se représente pour celle de 2012. Cet article vous présente cet homme d'État en vous exposant ses origines, ses études, sa vie professionnelle ainsi que sa carrière politique.
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Ses origines, ses études et sa vie professionnelle
Jacques Cheminade, d'origine auvergnate, est né le 20 août 1941 en Argentine dans la ville de Buenos Aires où il habitera jusqu'à ses 17 ans. Il reviendra en France en 1959. Il obtiendra son baccalauréat au collège français de Buenos Aires en 1958.
Il étudiera ensuite à l'école des hautes études commerciales de Paris (1960-1963) et à l'école nationale d'administration (1967-1969) où il en sortira diplômé. Il obtiendra également une licence en droit en 1966.
De 1969 à 1972, il obtient un poste en tant que fonctionnaire de l'administration chargé des négociations d'adhésion et d'association à la Communauté européenne à la DREE ( Direction des Relations Economiques Extérieures) en poste à Paris, puis de 1972 à 1977 en poste à New York.
De 1981 à 1991, il deviendra le Président de l'institut Schiller en France. Il sera un éditorialiste pour le journal Nouvelle Solidarité et conseiller au niveau de la rédaction du magazine Fusion.
Il rédigera la lettre "le commentaire" de 1991 à 1994.
Sa carrière de politicien
Cheminade Jacques commença sa carrière de politicien en se présentant aux élections législatives en 1978, dans la 25ème circonscription de Paris.
Par la suite, il sera le secrétaire général du parti ouvrier européen de 1982 à 1989. Ce parti changera de nom en 1991 pour devenir la fédération pour une nouvelle solidarité.
Il se présentera pour les élections présidentielles en 1981, mais a dû renoncer faute de n'avoir pas réuni 500 signatures. Il se représentera aux élections présidentielles en 1995, ayant cette fois-ci réuni assez de parrainage, mais il n'obtient que 0,27% au premier tour n'étant pas connu du public.
Lors des élections présidentielles de 2002, Nicolas Miguet lui même candidat, accusera Jacques Cheminade de leader de secte. Cette accusation se répercutera sur ses élections, car il ne parviendra pas à réunir assez de signatures. Nicolas Miguet sera, à la suite, condamné pour ses accusations.
En 2005, il participera énergiquement à la campagne pour le non au référendum du 29 mai. Il annoncera sa candidature aux élections présidentielles de 2007, le 25 décembre 2005, mais de nouveau il ne pourra l'être à cause du nombre de ses signatures recueillies.
Il fera savoir, le 18 juin 2010, sa candidature pour les élections présidentielles en 2012 " afin de contribuer dès maintenant à un sursaut" comme il a pu le dire.