Des indicateurs de la pauvreté des ménages au Sénégal
On peut voir la pauvreté ou la prospérité dans une société, à travers des indicateurs économiques plus clairs, que la valeur de son Produit Intérieur Brut(PIB).Cet article se propose de montrer que l’apparition du détail microscopique, dans le commerce de certains produits de consommation, l’abondance et la popularité des produits chinois, la multiplication des points de restauration dans les rues de tous les quartiers de la banlieue dakaroise et dans d’autres villes, sont des faits assez répandus qui prouvent l'existence d'un profond malaise économique qui accable le plus grand nombre des ménages et le plus grand nombre des personnes, vivant actuellement au Sénégal dans les villes et dans les campagnes.
1. Le commerce du détail atomique
Le lait, le café, le sucre, l’eau et le savon en poudre, sont vendus aujourd’hui dans les boutiques sénégalaises des villes et dans celles des villages, en de petites unités mises dans des sachets en plastic, qu’il n’est plus possible de diviser, pour avoir des subdivisions plus petites, chères et capables de rendre service. La plus petite de chacune de ces unités et dans chacun de ces produits vaut 25FCFA. Cela signifie que les anciennes unités du détail, comme les pots ou les paquets entiers qui correspondaient à des unités de consommation familiale sont remplacées par des mesures correspondant à des valeurs individuelles. Ce n’est plus la famille qui achète pour tous, mais chacun achète pour soi. L’augmentation du nombre des marchands ambulants, essentiellement constitués de jeunes filles et de jeunes garçons, qui font des quartiers et des quartiers et des kilomètres et des kilomètres à pieds et les prix très bas de leurs produits sont les signes d’un malaise économique assez répandu au Sénégal. 2. Les produits chinois L’étendue et la popularité des produits dits "chinois" ne sont pas justifiées par les consommateurs par leur qualité, mais bien par le fait qu’ils sont en tout genre les moins chers. La famille sénégalaise était généralement assez nombreuse, c’est le prix qui passe avant la qualité au moment des choix d’achat. 3. L’apparition dans les rues des quartiers de la banlieue de points de restauration Dans les rues, des quartiers de la banlieue de Dakar, le matin et le soir, on voit partout des tables, où l’on propose à manger.
4.L'augmentation du nombre des mendiants et la rareté de l'aumône Si le nombre des donneurs d'aumône n'a pas diminué, le poids des aumônes a baissé.